2018年11月4日日曜日

意味調べるAccord entre la Turquie et les États-Unis sur Manbij

新規更新November 04, 2018 at 03:55AM
【外部リンク】

Accord entre la Turquie et les États-Unis sur Manbij


Tan Khaerr : Nouvelle page : Véhicules américains et turcs effectuant une patrouille conjointe à [[Manbij, le ....


[[File:Combined Joint U.S., Turkey Patrols.jpg|upright=1.2|vignette|Véhicules américains et turcs effectuant une patrouille conjointe à [[Manbij]], le .]]

L''''accord sur Manbij''' est conclu le entre la [[Turquie]] et les [[États-Unis]], lors de la [[guerre civile syrienne]]. Il survient après une période de tensions entre les deux pays, alliés au sein de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]], mais dont les objectifs différent en Syrie.

Depuis [[2016]] et l'[[Opération Bouclier de l'Euphrate|Opération ''Bouclier de l'Euphrate'']], la Turquie est en guerre contre les [[Forces démocratiques syriennes]] (FDS), une alliance de groupes armés arabes et kurdes largement dominée par les [[Unités de protection du peuple]] (YPG), branche armée du [[Parti de l'union démocratique]] (PYD), lui-même branche syrienne du [[Parti des travailleurs du Kurdistan]] (PKK), qui mène depuis des décennies une [[Conflit kurde en Turquie|guérilla sur le sol turc]]. Les [[États-Unis]] s'allient au contraire aux YPG et aux FDS, qu'ils soutiennent à partir de [[2014]] pour affronter l'[[État islamique (organisation)|État islamique]].

En [[mars 2018]], l'[[Bataille d'Afrine|Opération ''Rameau d'olivier'']] voit l'[[armée turque]] et les rebelles de l'[[Armée syrienne libre]] prendre la ville d'[[Afrine]] aux [[Forces démocratiques syriennes]]. Victorieuse, la [[Turquie]] annonce aussitôt son intention d'attaquer ensuite la ville de [[Manbij]], également contrôlée par les FDS. Cependant elle se heurte cette fois à l'opposition des [[États-Unis]], qui contrairement à Afrine, ont des troupes déployées dans la région de Manbij. Après quelques semaines de tensions, [[Ankara]] et [[Washington (district de Columbia)|Washington]] trouvent un accord. Celui-ci prévoit la mise en place de patrouilles américano-turques à [[Manbij]], ainsi que l'évacuation des unités [[Unités de protection du peuple|YPG]] de la ville, dont le contrôle est laissé à un autre groupe des FDS, le [[Conseil militaire de Manbij]].

== Déroulement ==
=== Premières menaces de la Turquie ===
Dès le début de la [[bataille d'Afrine]], la [[Turquie]] affiche sa volonté de prendre [[Manbij]] aux [[Forces démocratiques syriennes]] (FDS)<ref name="Figaro240118">[[Georges Malbrunot]], [https://ift.tt/2neNNdc À Afrine, les combattants kurdes résistent farouchement à l'offensive turque], ''Le Figaro'', 24 janvier 2018.</ref><ref name="Reuters250118">Tuvan Gumrukcu, [https://ift.tt/2CY7lLI La Turquie dit à Washington de cesser de soutenir "les terroristes"], ''Reuters'', 25 janvier 2018.</ref>. Ces dernières contrôlent la ville depuis août 2016, après avoir battu l'[[État islamique (organisation)|État islamique]] lors de la [[bataille de Manbij]]. Environ 75 % de la population de Manbij est arabe<ref name="Figaro200318B">[[Georges Malbrunot]], [https://ift.tt/2P8ZPF5 Après Afrine, la Turquie veut élargir l'offensive contre les Kurdes syriens], ''Le Figaro'', 20 mars 2018.</ref>. Un conseil civil administre la ville et sa région, mais il est dominé par les Kurdes<ref name="Figaro200318B"/>. Selon l'universitaire [[Fabrice Balanche]] : <ref name="Figaro200318B"/>.

=== Réaction des États-Unis ===
[[File:US Manbij février 2018(1).jpg|thumb|gauche|upright=1.3|Un blindé américain dans la région de Manbij, en février 2018.]]

Mais alors qu'à Afrine, les Kurdes avaient noué une alliance avec la [[Russie]], à Manbij ce sont les forces américaines qui sont déployées dans la région<ref name="Figaro240118"/>. Environ soldats américains sont alors présents en Syrie aux côtés des [[Forces démocratiques syriennes]] dans le cadre de la lutte contre l'[[État islamique (organisation)|État islamique]]<ref name="Reuters250118"/>. La Turquie appelle alors les [[États-Unis]] à se retirer de Manbij et à cesser de soutenir les « terroristes »<ref name="Reuters250118"/>. En janvier, Haitham Afeisi, le chef d'état-major de l'[[Armée syrienne libre]] déclare que hommes sont prêts à faire mouvements sur [[Manbij]] et même à affronter les forces américaines si ces dernières ne retirent pas leur soutien aux « terroristes » du [[Parti des travailleurs du Kurdistan|PKK]]<ref>[https://ift.tt/2GbwKAz A 10,000-strong force ready for Manbij, says FSA General Staff deputy chief], ''Yeni Şafak'', 24 janvier 2018.</ref><ref>[https://ift.tt/2P833J3 Over 10,000 FSA troops await Erdoğan's order for Manbij op], ''Yeni Şafak'', 27 mars 2018.</ref>. Les États-Unis tentent d'apaiser la Turquie et confirment notamment avoir cessé de fournir des armes aux forces kurdes, néanmoins leurs troupes restent présentes à Manbij<ref name="PointAFP280118"/><ref name="Libé300318"/>. Le 24 janvier, le président américain [[Donald Trump]] et le président turc [[Recep Tayyip Erdoğan]] s'entretiennent par téléphone ; selon le communiqué de la Maison blanche, le président américain et lui demande d'éviter <ref name="PointAFP280118">[https://ift.tt/2DR4bdv Syrie : deuxième semaine pour l'offensive turque], ''Le Point avec AFP'', 27 janvier 2018.</ref>. Mais le 27 janvier, [[Mevlüt Çavuşoğlu]], le ministre turc des Affaire étrangères, affirme que les États-Unis doivent se retirer « immédiatement » de Manbij, après avoir déclaré la veille : <ref name="PointAFP280118"/>. Le 4 février, le Premier ministre turc adjoint Bekir Bozdag déclare : <ref>[https://ift.tt/2P5bJQ8 La Turquie met en garde les soldats américains dans le nord de la Syrie], ''AFP'', 4 février 2018.</ref>.

=== Implication de la France ===
Depuis [[2016]], la [[France]] engage également des [[Commandement des opérations spéciales|forces spéciales]] en Syrie aux côtés des [[Forces démocratiques syriennes]]<ref>Pierre Julien et Julien Absalon, [https://ift.tt/2D0tcSL Syrie : des forces françaises sont bien au sol pour combattre Daesh à Raqqa], ''RTL'', 15 novembre 2016.</ref><ref>[https://ift.tt/2P959YQ Des forces spéciales françaises présentes en Syrie], ''AFP'', 26 mai 2017.</ref>. Au début de l'année [[2018]], 200 soldats français des forces spéciales sont présents en Syrie et en Irak<ref>Olivier Fourt, [https://ift.tt/2D0i7Ru Pourquoi la France renforce sa présence en Syrie?], ''RFI'', 28 avril 2018.</ref>. Le 29 mars 2018, le président [[Emmanuel Macron]] reçoit à l'Elysée une délégation des [[Forces démocratiques syriennes]]<ref name="AFPExp290318">[https://ift.tt/2P95bjq Syrie: Macron a reçu une délégation de la coalition arabo-kurde FDS], ''AFP'', 29 mars 2018.</ref><ref name="Huff300318">[https://ift.tt/2pOauXc L'Élysée dément l'envoi de troupes en Syrie en soutien aux Kurdes], ''Le Huffington Post avec AFP'', 30 mars 2018.</ref><ref name="Monde290318">Allan Kaval, [https://ift.tt/2P9rgym Macron assure les Kurdes syriens du « soutien » de la France lors d'une rencontre à l'Elysée], ''Le Monde'', 29 mars 2018.</ref>. À l'issue de la rencontre, une des délégués, Asiya Abdellah, et Khaled Issa, le représentant du [[Parti de l'union démocratique|PYD]] en France, affirment que le président français s'est engagé à déployer des troupes dans la région de Manbij pour s'opposer à une offensive de la Turquie<ref name="Figaro300318">Adrien Jaulmes, [https://ift.tt/2CZmk84 Paris renforce son soutien aux Kurdes de Syrie], ''Le Figaro'', 30 mars 2018.</ref><ref name="Huff300318"/><ref name="Libé300318"/><ref name="Monde010418"/>. Le porte-parole du gouvernement turc, Bekir Bozdag, réagit alors et averti la France : <ref name="AFP300318"/>. Le gouvernement français contredit toutefois les déclarations des FDS le lendemain et précise qu'il ne prévoit <ref>[https://ift.tt/2pS7Sq7 La France ne prévoit pas de nouvelle opération dans le nord de la Syrie], ''AFP'', 30 mars 2018.</ref><ref name="Figaro300318"/><ref name="Huff300318"/>. Officiellement le président français assure les FDS et rend <ref name="Huff300318"/><ref name="Monde290318"/><ref name="Libé300318"/>. Il réaffirme l'engagement de la France contre le PKK en <ref name="Huff300318"/><ref name="Monde290318"/><ref name="Libé300318"/>. La proposition d'une médiation française est cependant rejetée sèchement par la Turquie, qui refuse de faire la moindre distinction entre les FDS et le PKK<ref name="AFP300318">[https://ift.tt/2Gmk9OM La Turquie rejette toute médiation française avec une force arabo-kurde en Syrie], ''AFP'', 30 mars 2018.</ref><ref name="Libé300318">Célian Macé, [https://ift.tt/2pSlNgc Macron tend la main aux Kurdes syriens, Erdogan tape du poing], ''Libération'', 30 mars 2018.</ref><ref name="Monde010418">Marie Jégo, [https://ift.tt/2CZ5yGa Erdogan tance Macron, accusé de soutenir les Kurdes de Syrie], ''Le Monde'', avril 2018.</ref>. Le 30 mars, le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, déclare : <ref name="Huff300318"/><ref name="Monde290318"/>. Le président Erdogan se déclare quant à lui par de la France et répond : <ref name="AFP300318"/><ref name="Monde290318"/><ref name="Libé300318"/>. De son côté, le ministre turc de la Défense, Nurettin Canikli, affirme qu'un déploiement militaire français dans le nord de la Syrie serait une <ref>[https://ift.tt/2P4wqfb Syrie: la Turquie met en garde contre une "invasion" française], ''Le Figaro avec AFP'', avril 2018.</ref>. Le 30 mars, l'agence de presse turque [[Agence Anadolu|Anadolu]] publie également une carte indiquant les positions de cinq bases de l'armée française dans le nord de la Syrie où seraient déployés 70 militaires ; selon [[France 24]], ces informations <ref>[https://ift.tt/2pOlYtF L'agence turque Anadolu publie une carte des positions militaires françaises en Syrie], ''France 24'', 31 mars 2018.</ref><ref>[https://ift.tt/2Pbkvfx GRAPHIQUE - Coopération des soldats français avec le YPG/PKK], ''Anadolu'', 30 mars 2018.</ref>.

=== Flou sur la stratégie américaine ===
Le président des États-Unis [[Donald Trump]] affiche quant à lui le 29 mars sa volonté de retirer ses troupes de Syrie : <ref name="AFP030418B">[https://ift.tt/2uNab3s Malgré Trump, un retrait rapide des Américains de Syrie improbable], ''AFP'', 3 avril 2018.</ref>. Ces déclarations, allant à l'encontre du plan annoncé en janvier 2018 par le secrétaire d'État [[Rex Tillerson]], qui préconisait de maintenir une présence américaine en Syrie afin de prévenir un retour de l'État islamique et de contrer l'influence de l'[[Iran]] et de la [[Russie]], sont accueillies avec surprise par les diplomates européens et avec prudence par l'administration américaine<ref name="AFP030418B"/><ref name="HuffAFP040418">[https://ift.tt/2q5tVdZ Pourquoi Trump ne peut pas retirer les troupes américaines de Syrie (pour l'instant en tout cas)], ''Le Huffington Post avec AFP'', 4 avril 2018.</ref>. Le président américain réitère cependant sa position le 3 avril : <ref name="Figaro050418">Philippe Gélie, [https://ift.tt/2D3ntvB Donald Trump ordonne de préparer le retrait des troupes américaines de Syrie], ''Le Figaro'', 5 avril 2018.</ref>. Après une réunion au [[Conseil de sécurité nationale (États-Unis)|Conseil de sécurité nationale]], il donne l'ordre à ses généraux de des troupes américaines, mais sans fixer de date<ref name="Figaro050418"/>. Cependant selon ''[[Le Figaro]] '' : <ref name="Figaro050418"/>. La [[France]] demande également aux États-Unis de maintenir leur présence en Syrie<ref>[https://ift.tt/2GkAIdR Syrie : quatre questions pour comprendre la main tendue de Macron aux Kurdes], ''Le Point avec AFP'', 30 mars 2018.</ref>.

=== Négociations et conclusion de l'accord ===
Après la chute d'Afrine le 18 mars 2018, la pression s'accroît sur Manbij<ref name="Figaro200318B"/>. La situation sur la ligne de front, au nord et à l'ouest de la ville, est sensiblement tendue, la population redoute une offensive et des escarmouches opposent fréquemment l'[[Armée syrienne libre]] et les [[Forces démocratiques syriennes]]<ref name="FI020418">Omar Ouahmane, [https://ift.tt/2D0roZL Syrie : à Manbij, "chaque déclaration de la Turquie ne fait qu'inquiéter davantage la population"], ''France info'', 2 avril 2018.</ref><ref> [https://www.youtube.com/watch?v=Z97UmWsiHe4 Syrie: alerte maximale à Minbej], ''AFP'', 3 avril 2018.</ref><ref name="Figaro090418"/>. Afin de dissuader les Turcs de passer à l'offensive, les soldats américains affichent ostensiblement leur présence dans la région<ref name="Figaro200318B"/><ref name="Libé300318"/><ref name="FI020418"/><ref name="Figaro090418">Adrien Jaulmes, [https://ift.tt/2PbkvMz Le dangereux face-à-face entre Turcs et Occidentaux dans le nord de la Syrie], ''Le Figaro'', 9 avril 2018.</ref>. Ils augmentent leurs patrouilles et arborent leur drapeau sur leurs véhicules et dans les bases des FDS<ref name="AFP030418"/><ref name="Figaro090418"/>. Les Français se montrent quant à eux plus discrets<ref name="Figaro090418"/>. Cependant le 29 mars, l'explosion dans la région d'un engin explosif artisanal provoque la mort de deux soldats de la [[Coalition arabo-occidentale en Irak et en Syrie|Coalition]] — un Américain et un Britannique — et fait cinq blessés<ref>[https://ift.tt/2CYtGJ8 Deux soldats de la coalition internationale contre l'EI tués en Syrie], ''Le Monde avec AFP'', 30 mars 2018.</ref>. Le avril, l'[[Observatoire syrien des droits de l'homme]] affirme que des renforts ont été déployés à Manbij par la coalition et que 350 soldats, principalement Américains et Français, sont présents dans la région<ref>[https://ift.tt/2PbkwjB Coalition's reinforcements continue to reach Manbij and soldiers mostly French and American deploy on the contact lines with "Euphrates Shield" and Turkish Forces], ''OSDH'', avril 2018.</ref><ref name="AFP030418">[https://ift.tt/2uHyJuP Syrie: alerte maximale à Minbej, menacée par une offensive turque], ''AFP'', 3 avril 2018.</ref><ref name="Monde040418">Allan Kaval et Marc Semo, [https://ift.tt/2P7Qnlq Guerre de Syrie : le dilemme des Européens vis-à-vis de la Turquie], ''Le Monde'', 4 avril 2018.</ref>. Le 26 avril, le secrétaire à la Défense des États-Unis, [[James Mattis (général)|James Mattis]], déclare que des forces spéciales françaises ont été envoyées en renfort en Syrie <ref>[https://ift.tt/2D0rnFb Des soldats français envoyés en renfort en Syrie depuis deux semaines, affirme Mattis], ''AFP'', 26 avril 2018.</ref> ; 300 commandos américains et 50 commandos français ont alors été envoyés à Manbij<ref name="Monde080518">Nathalie Guibert et Allan Kaval, [https://ift.tt/2P5bMeM En Syrie, la guerre très spéciale de la France], ''Le Monde'', 8 mai 2018.</ref>.

Le 25 mai 2018, une délégation américaine se rend en Turquie pour discuter de la situation à Manbij<ref>[https://ift.tt/2D3jBKG Une délégation américaine en Turquie pour discuter de la Syrie], ''AFP'', 25 mai 2018.</ref>. Le même jour, le ministère turc des Affaires étrangères et l'ambassade américaine à Ankara déclarent que <ref>[https://ift.tt/2P3E3Cu Syrie: Ankara et Washington s'accordent sur une "feuille de route" pour Manbij], ''AFP'', 25 mai 2018.</ref><ref>Julie Kebbi, [https://ift.tt/2CZj4tj La Turquie et les USA font un pas de plus pour une solution à Manbij], ''OLJ'', 28 mai 2018.</ref>. Le 4 juin, la Turquie et les États-Unis annoncent avoir trouvé un accord pour régler la situation à [[Manbij]]<ref name="Reuters040618">[https://ift.tt/2kL29jX Accord américano-turc sur la région syrienne de Manbij], ''Reuters'', 4 juin 2018.</ref><ref name="Monde060618"/><ref name="Figaro060618"/><ref name="OLJ060618"/>. Selon les Turcs, la « feuille de route » de l'accord prévoit le retrait des [[Unités de protection du peuple|YPG]] de la ville et de sa région dans les 30 jours, la mise en place de patrouilles américano-turques dans les 45 jours et l'instauration d'une administration locale dans les 60 jours<ref name="Reuters040618"/><ref name="OLJ060618"/>. Les Américains sont quant à eux plus vagues<ref name="F24060618"/><ref name="Monde060618"/><ref name="Figaro060618"/><ref name="OLJ060618"/>. La France et le Royaume-Uni sont pour leur part écartés de l'accord<ref name="Figaro060618">[[Georges Malbrunot]], [https://ift.tt/2D3nsrx Syrie : les Kurdes contraints de lâcher Manbij], ''Le Figaro'', 6 juin 2018.</ref><ref name="Monde060618"/>. Le 5 juin, les YPG annoncent que leurs combattants ne sont plus présents à Manbij depuis novembre 2016 et que leurs derniers « conseillers militaires », présents aux côtés des groupes locaux rassemblés au sein du [[Conseil militaire de Manbij]], vont également se retirer de la région<ref>[https://ift.tt/2P9UP32 Les miliciens kurdes annoncent leur retrait complet de Manbij, en Syrie], ''Radio-Canada avec AFP et Reuters'', 5 juin 2018.</ref><ref name="F24060618">[https://ift.tt/2Lrz1tv Syrie : les Kurdes du YPG vont quitter la ville clé de Manbij, après un accord américano-turc], ''France 24 avec AFP et Reuters'', 6 juin 2018.</ref><ref name="Libé060618">[[Luc Mathieu]], [https://ift.tt/2P8ZRwH Les forces kurdes se retirent de Manbij en Syrie], ''Libération'', 5 juin 2018.</ref><ref name="OLJ060618">Julie Kebbi, [https://ift.tt/2D0iLP1 En manque d'alternative, les Kurdes se retirent de Manbij], ''OLJ'', 6 juin 2018.</ref>. Le même jour, le ministre turc des Affaires étrangères déclare que le retrait des YPG ne doit être qu'un prélude et que ces derniers devront également se retirer d'autres villes du nord de la Syrie, comme [[Kobané]] ou [[Raqqa]]<ref name="Libé060618"/>. Cependant les forces du [[Conseil militaire de Manbij]], également affiliées aux [[Forces démocratiques syriennes]], demeurent sur place à Manbij et annoncent le 6 juin qu'elles refusent toute présence militaire turque à [[Manbij]]<ref>[https://ift.tt/2szspCa Syrie: Le Conseil militaire de Manbij refuse toute présence turque], ''Reuters'', 6 juin 2018.</ref><ref name="F24060618"/><ref name="Monde060618">Allan Kaval, [https://ift.tt/2CVIYyh Compromis de façade entre Washington et Ankara sur Manbij], ''Le Monde'', 6 juin 2018.</ref><ref>[https://ift.tt/2P9UOw0 SDF will stay in Manbij, the party leaving is YPG], ''OSDH'', 5 juin 2018.</ref>.

=== Aplication de l'accord ===
[[File:Combined Joint U.S., Turkey Patrols2.jpg|upright=1.2|vignette|Patrouille de militaires américains et turcs à [[Manbij]], le .]]

Le 18 juin 2018, l'armée turque affirme avoir mené ses premières patrouilles <ref>[https://ift.tt/2D0i6Nq Syrie : des militaires turcs patrouillent près de Manbij, selon Ankara], ''AFP'', 18 juin 2018.</ref>. Le 2 juillet, deux sénateurs américains, le républicain [[Lindsey Graham]] et la démocrate [[Jeanne Shaheen]], se rendent dans la ville aux côtés de membres du [[Conseil militaire de Manbij]] pour <ref>[https://ift.tt/2P8367H Syrie: deux sénateurs américains à Manbij après des tensions avec la Turquie], ''AFP'', 2 juillet 2018.</ref>. Le 15 juillet, le [[Conseil militaire de Manbij]] annonce que les derniers membres des YPG ont quitté Manbij<ref>[https://ift.tt/2D0tdpN Syrie-Tous les Kurdes des YPG ont quitté Manbij, dit une milice], ''Reuters'', 15 juillet 2018.</ref>. Début octobre 2018, des soldats américains et turcs commencent des entraînements conjoints dans la perspective de patrouiller ensemble à Manbij<ref>[https://ift.tt/2P8ZS3J Vers des patrouilles turco-américaines dans la région syrienne de Manbij], ''AFP'', 2 octobre 2018.</ref>. Le novembre, les premières patrouilles conjointes américano-turques débutent à Manbij<ref>Delil Souleiman, [https://ift.tt/2CYtFF4 En Syrie, Washington tente de désamorcer la crise entre Ankara et les Kurdes], ''AFP'', novembre 2018.</ref>.

== Notes et références ==





[[Catégorie:Guerre civile syrienne]]
[[Catégorie:2018 en Syrie]]

https://ift.tt/2P5iFwO

注目の投稿

Wikipedia-FAN

 Wikipedia-FAN 【外部リンク】 https://ja.wikipedia.org/wiki/%E3%83%95%E3%82%A1%E3%83%B3_(%E6%9B%96%E6%98%A7%E3%81%95%E5%9B%9E%E9%81%BF) ファン (曖昧さ回避)...

人気の投稿