新規更新August 09, 2019 at 12:26AM
【外部リンク】
Victor Rodde
Haudbert :
'''Jean-François Victor Rodde''', né le 11 novembre 1792<ref>Acte de naissance de "Jean-François Victor Rodde", 11 novembre 1792, Archives municipales du Puy-en-Velay.</ref> au [[Le Puy-en-Velay|Puy-en-Velay]] ([[Haute-Loire]]) et mort le 31 décembre 1835 à [[Paris]] ([[Île-de-France|Ille-de-France]]), était un [[économiste]], [[Haute fonction publique|haut fonctionnaire]] aux [[Finance|finances]], [[journaliste]], [[lanceur d'alerte]] et [[écrivain]] [[France|français]]. Il est le fondateur et directeur du journal républicain ''Le Bon Sens'' (1832 à 1835).
Ses écrits sont signés "'''Rodde aîné'''" et "'''Victor Rodde'''".
== Biographie ==
Né au [[Le Puy-en-Velay|Puy-en-Velay]], Jean-François Victor Rodde étudie à [[Clermont-Ferrand]] ([[Puy-de-Dôme]]), où il se distingue parmi ses camarades de collège pour ses brillants résultats en cours de latin et de mathématiques<ref>"Rodde", in Le Charivari, vendredi 8 janvier 1836, n°8</ref>. Sous la Restauration, il travaille comme chef des bureaux de la direction des contributions directes de Clermont-Ferrand, où il acquiert sa spécialité en finance et en économie. Avec des amis, J.-F. Victor Rodde fonde le 4 janvier 1820 le premier journal auvergnat d'opposition à la politique conservatrice du régime de Louis XVIII<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, ''L'Ami de la Charte: journal du Puy-de-Dôme''<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, journal qui souhaite faire entendre les oppositions et les revendications d'une jeunesse libérale soucieuse du respect de la Charte constitutionnelle adoptée en juin 1814, qui garantit notamment les principaux acquis de la [[Révolution française]], dont la liberté de presse et d'expression :
"''En faisant paraître un nouveau journal dans ce département, nous n'avons pas eu la prétention de croire que cette entreprise serait absolument du goût de tout le monde. (...) Cette conduite de notre part peut paraître téméraire dans un temps où l'hypocrisie politique et religieuse est à son comble, dans un moment où tant de gens oublient ce qu'ils ont pensé, dit, écrit et fait depuis 25 ans; mais notre résolution est prise, nous avons mesuré l'espace que nous voulons franchir; et malgré tout ce qu'on fait pour rendre incertain notre avenir, nous ne craignons pas, en entrant dans la carrière, d'élever derrière nous un mur que nous ne puissions plus franchir, et en posant pied sur le rivage, nous mettons hardiment le feu à nos vaisseaux''.<ref>''L'Ami de la Charte: journal du Puy-de-Dôme'', mardi 4 janvier 1820, n°1</ref>"
A 30 ans, Victor Rodde retrouve son indépendance, et fonde en janvier 1823 sa propre entreprise à [[Clermont-Ferrand]], L'Agence administrative, première institution dans le département qui centralise offres et demandes d'emploi, tout en proposant des renseignements et une aide générale pour chaque citoyen sur toute question d'ordre juridique et administratif<ref>Camille Noé MARCOUX, ''op. cit.'', p.23.</ref>. Devenant avantageusement connu dans sa ville pour les fonctions d'assistance citoyenne qu'il remplit "avec distinction"<ref>"L'importance de la ville de Clermont...", in ''L'Ami de la Charte: journal du Puy-de-Dôme'', mardi 21 janvier 1823, n°6</ref>, Victor Rodde va alors se lancer dans plusieurs combats en révélant des actes arbitraires qui corrompent l'intérêt général, dont notamment : en novembre 1825, il dénonce l'injustice et l'arbitraire de certaines décisions municipales du maire [[Antoine Blatin (1769-1846)|Antoine Blatin]] (1769-1846) et du préfet [[Alexandre Louis d'Allonville|Alexandre-Louis d'Allonville]] (1774-1852); en juillet 1829, il fait connaître les malversations de [[François Charles Busset]] (?-1847), haut fonctionnaire et géomètre en chef en charge du cadastre du [[Puy-de-Dôme]] depuis novembre 1821, qui a réussit sur plusieurs années à s'enrichir au détriment de ses géomètres employés arpentant le département, pour lesquels il avait acté des baisses de salaires<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>; en juin 1830, il révèle la malhonnêteté de [[De Vissac]], avocat célèbre de [[Riom]] qui, en 1827, s'est abusivement porté sur la liste électorale en déclarant, afin de composer son [[Cens (impôt)|cens électoral]], des impôts sur des biens fonciers dont il n'était pas encore propriétaire à l'époque<ref>''L'Echo de la Cour royale de Riom'', vendredi 2 juillet 1830, n°36</ref>. Pour chacune de ces affaires, Victor Rodde s'en remet aux tribunaux et à l'opinion publique, par voix de presse, afin que les lois soient respectées et l'intérêt général défendu, et il agit ainsi, de fait, comme un véritable [[lanceur d'alerte]]<ref>Camille Noé MARCOUX, ''op. cit.'', p.45</ref>.
Durant les [[Trois Glorieuses]] de juillet 1830, à [[Clermont-Ferrand]], Victor Rodde dirige l'éviction de la Préfecture du baron [[Jean-André Sers]] (1786-1862), préfet du [[Puy-de-Dôme]] évacué pour avoir permis de faire placarder les ordonnances liberticides de Charles X dans les rues de la ville. Au lendemain de la révolution, Victor Rodde est élu par la garde nationale de Clermont-Ferrand comme représentant de l'Auvergne auprès du roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], faisant ainsi notamment part au nouveau monarque, à l'occasion d'un voyage à Paris en aout 1830, des doléances des vignerons auvergnats, dont l'activité viticole se trouve "au coeur de l'équilibre économique (...) et fiscal de Clermont et de ses environs<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>", et qui souffrent des taxes sur les boissons et autres impôts non proportionnels:
"''Nous avons eu le peuple pour nous'', confie V. Rodde a [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], ''parce que le peuple s'intéresse à l'honneur et à l'indépendance du pays. (...) Nous l'avons eu pour nous parce qu'il a en horreur les droits-réunis et les contributions indirectes. C'est au cri de 'Vive la liberté ! à bas les rats !' qu'il s'est insurgé. Vous l'aurez pour vous, sire, parce que vous avez promis que la charte serait désormais une vérité''.<ref>Victor RODDE, Lettre à J.-.J. Basile Vaissière (Paris, 18 janvier 1834), in ''Le Bon Sens'', dimanche 19 janvier 1834, n°3</ref>"
Nommé dès l'automne receveur particulier des finances de la sous-préfecture d'[[Ambert]] ([[Puy-de-Dôme]]), Victor Rodde publie un opuscule ''Examen de l'impôt de consommation...'' (Vaissière, 1830) dans lequel il critique l'injustice de la fiscalité indirecte (tels que l'[[impôt sur les portes et fenêtres]]), et demande la mise en place d'un impôt direct calculé sur des conditions proportionnelles, donc plus justes. Certains critiques à l'époque saluent en V. Rodde "''un rude athlète''" qui met son "''trait de plume''" au service de l'intérêt général<ref>LE MESL, Napoléon, ''De l'impôt des boissons'', Paris, Dupont, 1834, p.24.</ref>. Mais au fil des mois, aucune mesure politique n'est prise par le gouvernement, des émeutes anti-fiscales éclatent en série à l'automne 1830 dans le Puy-de-Dôme<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, et V. Rodde, entre son devoir de réserve que lui impose le statut de fonctionnaire public, et ses convictions de plus en plus critiques envers l'immobilisme de la nouvelle monarchie, est forcé de choisir: après un acte d'opposition à son supérieur le ministre des finances [[Joseph-Dominique Louis]] (1755-1837), lors d'élections législatives, le fonctionnaire rebelle est radié.
Au printemps 1832, à 39 ans, Victor Rodde, libéré de ses responsabilités administratives, s'installe à Paris et lance le 29 juillet 1832 un journal qui va véritablement révolutionner le monde journalistique: ''Le Bon Sens, journal populaire de l'opposition constitutionnelle''. A une époque où Paris compte un peu plus de 169 journaux, dont une trentaine de quotidiens et 135 hebdomadaire ou mensuels<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, le journal ''Le Bon Sens'', dont [[Louis-Augustin-François Cauchois-Lemaire|Louis-Augustin François Cauchois-Lamaire]] (1789-1861) sera le rédacteur-en-chef et premier actionnaire et [[Auguste Mie]] (1801-1885) le premier imprimeur, a le souhait d'être à la fois abordable pour tous, vendu au numéro pour 2 sous, et également être ouvert à un lectorat véritablement populaire: en lançant un supplément mensuel dès l'automne 1832, tiré à part, intitulé ''La Tribune des prolétaires'', V. Rodde a en effet pour ambition à ce que ''Le Bon Sens'' devienne le premier organe de presse à diffusion nationale dans lequel des citoyens privés de tous droits politiques (à une époque où le suffrage est encore [[Cens (impôt)|censitaire]]), peuvent prendre la parole dans les colonnes d'un journal, et débattre ensemble d'enjeux de société. L'historien [[Louis Blanc|Louis-Blanc]] (1811-1882) écrira que ''Le Bon Sens'' se distinguait ainsi "''entre tous les journaux, par l'appel incessant et direct qu'il faisait à l'intelligence du peuple''"<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>. On estime ainsi qu'entre le numéro du 9 septembre à celui du 31 décembre 1832, soit la première année de parution du supplément de ''La Tribune des prolétaires'', le journal ''Le Bon Sens'' publie pas moins de quatre-vingt-dix lettres provenant de soixante-quinze ouvriers, constituant par là véritablement "un phénomène inouï", unique par sa régularité, dans le paysage journalistique de l'époque<ref></ref>.
Soutenu financièrement à son lancement par certaines célébrités républicaines, tel le chansonnier [[Pierre-Jean de Béranger]] (1780-1857), et surtout par les députés de l'opposition constitutionnelle, dont le [[Gilbert du Motier de La Fayette|général Lafayette]] (1757-1834), [[Étienne Garnier-Pagès|Etienne Garnier-Pagès]] (1801-1841), [[Jacques Laffitte|Jacques Lafitte]] (1767-1844) ou encore le [[Jean Maximilien Lamarque|général Lamarque]] (1770-1832), ''Le Bon Sens'' compte en 1835 plus de 22 écrivains et journalistes dans sa rédaction, dont [[Agénor Altaroche]] (1811-1884), [[Félix Pyat]] (1810-1889), et [[Louis Blanc]] (1811-1882) qui y fera ses débuts de journaliste à son arrivée à Paris, tous signant leurs articles respectifs, à une époque où, estime Victor Rodde, "''la franchise est devenue une condition nécessaire de la profession de journaliste''"<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
La ligne éditoriale du ''Bon Sens'' est aussi résolument progressiste, dévoilant et dénonçant plusieurs affaires de corruption et s'engageant dans divers enjeux de société, tels que sur l'abolition de la peine de mort, l'accès à la culture pour les classes défavorisées, la révélation déficit national [[Kessner]]<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, le suffrage universel, ou bien encore sur l'abolition de l'esclavage: " ''Ce grand crime social, c'est l'esclavage. (...) Ce qu'on accuse, c'est le despotisme du plus grand nombre. Ce despotisme est hideux comme tous les autres, comme celui du petit nombre, comme celui d'un seul. Il a un caractère plus triste encore, c'est qu'il est invincible et ne permet pas l'espérance des révolutions. (...) Oui, l'injustice peut venir du plus grand nombre; oui, le mensonge peut sortir d'un scrutin exact et sincère; oui, la violence peut se trouver entre les mains de la force; oui, en d'autres termes, l'homme est un être imparfait et misérable à qui l'équité absolue n'est pas permise, pour qui rien d'absolu n'est tangible, parce que l'absolu, c'est l'infini''"<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
''Le Bon Sens'' s'engage aussi auprès des femmes dans leurs combats sociaux, publiant les écrits de la féministe [[Flora Tristan]] (1803-1844) avant même leurs parutions en librairies, soutenant le rétablissement du divorce, ou encore en publiant des témoignages de femmes excédées par les violences verbales et physiques impunément subies dans les rues de Paris<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Par les idées et les combats que le journal de Victor Rodde a pu soutenir et véhiculer, l'historien et philosophe [[Jacques Rancière]] estime que ''Le Bon Sens'' peut être considéré a posteriori comme "''le plus avancé des journaux républicains''" de l'histoire de la presse en France<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Entre 1832 et 1834, durant plus de 23 mois, Victor Rodde assumera personnellement les attaques incessantes de la police parisienne et de la censure du gouvernement de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], voulant entraver la publication du ''Bon Sens'' par des mesures vexatoires, répressives et arbitraires prises par le préfet [[Henri Gisquet]] (1792-1866)<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> : procès, duels, rassemblements, etc. sont relatés tout au long de ces années dans le journal qui, au lieu de disparaitre sous les coups du pouvoir, gagnera de plus en plus d'abonnés et augmentera ses tirages, devenant quotidien à partir d'avril 1834<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Victor Rodde meurt le jeudi 31 décembre 1835 (43 ans), et est inhumé au cimetière du [[Cimetière du Père-Lachaise|Père-Lachaise]].
La direction du journal ''Le Bon Sens'' est alors reprise par [[Louis Blanc]] (1811-1882), et le journal, après diverses oppositions entre les rédacteurs et son actionnaire belge, tient encore sa publication trois années avant de disparaitre au printemps 1839<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
<br />
== Postérité ==
Les journalistes républicains confrères du [[Le Charivari|Charivari]] consacreront le 8 janvier 1836 un numéro spécial dédié au parcours et aux engagements de Victor Rodde<ref></ref>.
Le dessinateur Jacques-François Llanta (1807-1864) réalise un portrait posthume de V. Rodde en 1836, lithographié par [[Théophile Junca]] (1810-?) et dont une épreuve est aujourd'hui conservée à la Bibliothèque du Patrimoine de [[Clermont-Ferrand]]<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Le sculpteur [[André-Sébastien Delarue]] (1819-1895) conçoit le portrait de V. Rodde en médaillon de bronze pour sa sépulture au [[Cimetière du Père-Lachaise|Père-Lachaise]], oeuvre aujourd'hui considérée comme disparue<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Le dessinateur [[Grandville|Jean-Jacques Grandville]] (1803-1847) représente dans sa lithographie ''Descente dans les ateliers de la liberté de la presse'' (novembre 1833) le roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] foulant aux pieds un numéro du journal ''Le Bon Sens''<ref>Grandville, ''[[:Fichier:Grandville - Descente dans les ateliers de la liberté de la presse.jpg|Descente dans les ateliers de la liberté de la Presse]]'', lithographie in ''L'Association mensuelle'', novembre 1833, n°16</ref>.
L'historien, et ancien ami, [[Louis Blanc]] (1811-1882), consacrera en 1846 de longs passages au sujet du combat mené par V. Rodde contre l'arbitraire des forces de police parisiennes, dans son ouvrage ''Histoire de Dix Ans: 1830-1840''<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Le romancier [[Alexandre Dumas]] (1802-1870) immortalisera notamment une journée où Victor Rodde réussit à rassembler plus de 8.000 parisiens [[Place de la Bourse (Paris)|place de la Bourse]] pour le soutenir dans son combat contre l'arbitraire de la police<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
Le poète et écrivain [[Henri de Latouche]] (1785-1851) dans son roman ''Aymar'' (1867) fait incarner V. Rodde en un de ses personnages<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
En 1873, l'encyclopédiste [[Emile Loubens]] (1799-1889) intègre un long extrait d'un texte de Victor Rodde sur la notion de "travail" dans son ''Recueil alphabétique de citations morales des meilleurs écrivains''<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>.
En 1915, le beau-fils [[François Fertiault]] (1814-1915), poète et époux de [[Julie Rodde]] (1820-1900 ?), fait don dans son testament au [[Musée Crozatier au Puy-en-Velay|Musée Crozatier]] ([[Le Puy-en-Velay]]) de l'unique portrait peint à ce jour connu de Victor Rodde<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, actuellement non exposé depuis la réouverture du musée en 2018.
<br />
== Œuvres ==
'''Divers écrits et opuscules'''
<br />
* ''De la nouvelle répartition de l'impôt foncier'', Clermont-Ferrand, Thibaud-Landriot, 1826
* ''Examen critique du traité pratique sur la partie d'art du cadastre ou Lettre de Mayeu le Bossu à Crispin-Fanfan Basset, auteur dudit Traité pratique...'', Paris, Tilliard, 1829 (en collaboration avec [[Antoine Fortuné Boilay]] (1802-1866))
* ''Procès en diffamation: extrait de la plaidoirie de M. Rodde'', Clermont-Ferrand, Vaissière, 1829
* ''Procès en diffamation: observations de M. Rodde faites à l'audience, en réponse à la défense de M. Busset'', Clermont-Ferrand, Vaissière, 1829
* ''Lettre de Rodde aîné au Conseil général du Puy-de-Dôme proposant de réduire les bénéfice de M. Busset, chargé de l'entreprise du cadastre'', Clermont-Ferrand, Vaissière, 1829
* ''Tableau indiquant ce que serait le double projet de loi municipale et départementale appliquée au département du Puy-de-Dôme'', Clermont-Ferrand, Vaissière, 1829 ([https://ift.tt/2YzrrYO lire en ligne])
* ''Examen de l'impôt de consommation: moyens de supprimer les droits sur les sels et les boissons, et de les remplacer par une cinquième contribution directe dite de Consommation'', Clermont-Ferrand, Vaissière, 1830
* ''Un mot sur le déficit Kessner, sur les causes de ce déficit et sur les cas de responsabilité qui devraient en résulter'', Paris, Auffray, 1833
* ''11 et 13 novembre 1833: Publicité des rues conquises sur la police'', Paris, Auffray, 1833
* ''Almanach populaire et politique: Esprit du Bon Sens, ou extraits des articles publiés dans ce journal du 29 juillet au 31 décembre 1832'', Paris, Le Bon Sens, 1833 ([https://ift.tt/2MOLN98 lire en ligne])
* ''Lettre à M. Barthe, ministre de la Justice'', in Rion, Adolphe, ''Les Grands ciseaux...'', Paris, Mie, 1834, p. 7 ([https://ift.tt/2YzrsvQ lire en ligne]) <br />
; Journaux créés et dirigés
* ''L'Ami de la Charte: journal du Puy-de-Dôme'' (1820)
* ''Le Bon Sens: journal populaire de l'opposition constitutionnelle'' (1832-1839)
<br />
== Bibliographie ==
(par ordre chronologique)
* "Rodde", in ''Le Charivari'', vendredi 8 janvier 1836, n°8
* BOURG, Edme-Théodore (dit Saint-Edme), et SARRUT, Germain, "Rodde (Jean-François Victor)", in ''Biographie des hommes du jour: industriels, conseillers-d'Etat, artistes, chambellans, députés, prêtres, militaires, écrivains'', Paris, Krabe, 1836, t. I, pp. 172-174 ([https://ift.tt/2MMe1RT lire en ligne])
* BLANC, Louis, ''Histoire de Dix Ans: 1830-1840'', Paris, Pagnerre, 1846, t. IV, pp. 95-97
* DUMAS, Alexandre, ''Le Dernier roi des Français (1771-1851)'', Paris, Pagnerre, 1852, t. VI, chap. 1.
* SARRUT, Germain, "Un homme de coeur: Victor Rodde", in ''Histoire de France de 1792 à 1849'', Paris, Librairie centrale, 1856, pp. 374-375
* MANEVY, Raymond, "Le Bon Sens", in ''La Presse française: de Renaudot à Rochefort'', Paris, Foret, 1958, pp. 156-158
* JOUBERT, Gaston (dir.), "Rodde, Victor", in ''Dictionnaire biographique de la Haute-Loire'', 2004, Polignac, éditions du Roure, p. 338
* "Un cri républicain dans Paris: le directeur du journal le Bon Sens fait de la résistance", in ''La France pittoresque'', 2008, n°25, pp. 15-16 ([https://ift.tt/2YzLmqc lire en ligne])
* MARCOUX, Camille Noé, "Le Bon Sens (1832-1839): un journal populaire et républicain sous la monarchie de Juillet", in ''Autour de Vallès'', 2012, pp. 179-182
* MARCOUX, Camille Noé, ''Victor Rodde (1792-1835), l'Enragé du Bon Sens: une vie de combat pour le bien public et la liberté de la presse'', Bassac, Plein Chant, 2018, 283p.
<br />
== Références ==
https://ift.tt/2YzLpSU