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Bassin houiller keupérien des Vosges
A.BourgeoisP : Création de l'article
[[Image:Localisation - bassin houiller keupérien vosgien.svg|thumb|upright=1.4|alt=Carte des départements français.|Localisation du gisement sur la carte des [[Liste des bassins houillers français|bassins houillers français]].]]
Le '''bassin houiller keupérien des Vosges''' fait partie des [[bassins houillers des Vosges et du Jura]]. Il est exploité par des mines de [[houille]] entre le début du et le milieu du dans les environs de la ville de [[Vittel]], dans l'ouest du [[départements français|département]] des [[Vosges (département)|Vosges]], dans l'est de la France.
Le charbon est découvert à [[Norroy (Vosges)|Norroy]] dans les années 1820. L'activité est à son apogée au , où six concessions sont accordées entre 1829 et 1859 pour l'exploitation du bassin. La concession la plus active est celle de [[Saint-Menge]] et [[Gemmelaincourt]] qui extrait quelques centaines de milliers de tonnes de charbon. Pour faire face aux pénuries dues à l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation]] et permettre aux industrie locales de se maintenir, de nouvelles recherches sont lancées, notamment par le [[Bureau de recherches géologiques et minières#Histoire et origines|Bureau de recherches géologiques et géophysiques]] (BRGG) comme dans d'autres petits bassins qui échappent au contingentement de l'occupant.
== Situation ==
[[Image:Carte - Bassin houiller keupérien des Vosges.svg|thumb|upright=1.5|alt=Carte des communes de Haute-Saône.|Les différentes communes traversée par le gisement houiller.]]
Le [[bassin houiller]] s'étend dans l'ouest du [[départements français|département]] des [[Vosges (département)|Vosges]] en [[région française]] du [[Grand Est]] dans les environs de la ville de [[Vittel]].
Les [[Bassin houiller|gisements houillers]] les plus proches sont le [[bassin houiller stéphanien sous-vosgien]] au sud-est. Un [[Bassin houiller keupérien de Haute-Saône|autre bassin keupérien existe en Haute-Saône]], juste au sud du bassin Stéphanien pré-cité, à moins d'une centaine de kilomètres de Vittel.
== Géologie ==
Le [[Mine (gisement)|gisement]], qui appartient au [[Trias supérieur|Keupérien]] (daté entre - et - [[Million d'années|millions d'années]]), fait partie des [[bassins houillers des Vosges et du Jura]].
== Concessions ==
<center>'''Durée de vie des six concessions'''<br/><small>Le ton foncé indique les périodes de production, le ton clair indique l'abandon, des recherches ou une simple possession sans travaux.</small>
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|-
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|}
<timeline>
# définition de la taille de la frise
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Colors =
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DateFormat = yyyy # format des dates utilisées
Period = from:1820 till:1950 # laps de temps
TimeAxis = orientation:horizontal # orientation de la frise
AlignBars = justify
ScaleMinor = unit:year increment:5 start:1820 gridcolor:grisclair
ScaleMajor = gridcolor:skyblue unit:year increment:10 start:1820 gridcolor:gris # incrément temporel (majeur)
Define $center = anchor:from align:center
# définition des données de la frise
PlotData=
width:10 align:right anchor:till fontsize:M textcolor:black shift:(0,-5)
bar:[[Norroy]]
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color:black from:1941 till:1944
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color:yellowgreen from:1832 till:1852
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color:yellowgreen from:1909 till:1923
color:black from:1942 till:1948
</timeline>
</center>
=== Concession de Norroy ===
Les affleurements de charbon auraient été découverts par l'abbé Butord, curé de [[Norroy (Vosges)|Norroy-sur-Vair]] et de [[Mandres-sur-Vair]]<ref name="USAN" group="i">.</ref>. La découverte officielle du gisement est réalisée par un ingénieur des mines en 1824<ref>.</ref> lors du lancement des travaux de recherche qui se poursuivent jusqu'en 1827. La concession qui s'étend sur le communes de [[Norroy (Vosges)|Norroy]], [[Saint-Remimont (Vosges)|Saint-Remimont]], [[Belmont-sur-Vair]] et [[Parey-sous-Montfort]] est accordée le <ref name="RD_10">.</ref>.
L'exploitation s'est faite sur la butte de Charmont sur plusieurs points successif à chaque fermeture et réouverture de l'exploitation. La production moyenne annuelle de la concession s'élève à . Jusqu'en 1900, la concession appartient à la Marquise d'Estournel, elle est récupérée par la Société des Houillères de Suriauville exploitant la concession du même-nom. Les deux concessions sont acquise en 1903 par la Société des Mines de Parrey-Chatillon. En 1909, c'est la compagnie de Gemmelaincourt<ref>.</ref>. Elle est déchue le <ref name="RD_10"/>.
=== Concession de la Vacheresse ===
Les affleurements de ce secteur ont découvert en 1826. Des travaux de recherche on lieux avant 1840 au sud du village de [[Crainvilliers]] (lieux-dit ) et près de [[La Vacheresse-et-la-Rouillie|La Vacheresse]]. La concession est accordée le . La mine de Crainvilliers est exploitée jusqu'en 1869. Un autre exploitation commence à [[Martigny-les-Bains]] en 1856 au lieux-dit ). L'activité est suspendu entre 1875 et 1877. La mine ferme définitivement vers 1883-1884 et la concession est renoncée le <ref name="RD_8"/>.
=== Concession de Saint-Menge (Gemmelaincourt) ===
[[Fichier:XXe - Cité minière de Gemmelaincourt - 01.jpg|vignette|La cité minière de Gemmelaincourt.]]
Accordée le <ref name="RD_62">.</ref>, la concession de Saint-Menge qui s'étend sur les communes de [[Saint-Menge]] et [[Gemmelaincourt]] est celle qui a connu l'activité la plus longue, la plus régulière et la plus importante. L'exploitation pour la période 1902-1912 s'élève ainsi à <ref name="RD_63">.</ref>.
L'exploitation se fait successivement<ref name="RD_62"/> :
* au Cugnot (Saint-Menge) entre 1830 et 1835 ;
* au Chanois (Saint-Menge) entre 1830 et 1853 ;
* à Gemmelincourt entre 1853 et 1912 ;
* au Faubourg de Saint-Menge entre 1916 et 1920 ;
* sur les deux communes dans les années 1940.
==== Au Cugnot ====
L'exploitation du Cugnot commence vers 1830 et s'achèvent vers 1835. La couche de charbon y est assez régulière avec une moyenne de . Aux limites de l'exploitation, cette épaisseur diminue à <ref name="RD_62"/>.
En 1876, l'ingénieur, monsieur Hardouin, fait creuser un puits de recherche dont le résultat est négatif. Quarante ans plus tard, en 1917, un autre ingénieur, monsieur Savoy fait creuser un puits qui rencontre une couche de . Une galerie de est entreprise en prolongement du puits et confirme que le puits est à la limite du gisement<ref name="RD_62"/>.
==== Au Chanois ====
L'exploitation du Chanois commence vers 1829-1830 par les puits de recherche , 2, 3 et 6. Le puits étant le plus important avec une couche de d'épaisseur. Une galerie d'[[exhaure]] est creusé en 1835 entre le puits {n°|3}} dit et la [[Vraine]]. Le puits Bassey à servi à l'exploitation du secteur sud-est jusqu'en 1846. Après cette date, le secteur de la galerie d'exhaure est exploité quelques années. En 1936, une tentative de relance a lieu avec le creusement d'une [[descenderie]] après la découverte d'une couche de , mais le service des mine ordonne l'arrêt des travaux<ref name="RD_63"/>.
==== Gemmelaincourt ====
L'exploitation de [[Gemmelaincourt]] commence en 1853 et va perdurer sans discontinuer jusqu'en avril-mai 1912. L'exploitation est reprise par la Société Gemmelaincourt-[[Gironcourt-sur-Vraine|Gironcourt]]. L'accès à la mine se fait par des galeries et des puits d'[[aérage]]<ref name="RD_63"/>. Ce secteur comporte des couches mesurant à un mètre. Lors de l'arrêt des travaux en 1912, les couches encore exploitées mesuraient <ref name="RD_64">.</ref>.
C'est le seul endroit du bassin minier ou un [[lavoir à charbon]] et une [[Cité ouvrière|cité minière]] sont construits.
<gallery mode="packed" caption="Le lavoir à charbon de Gemmelaincourt dans les années 1900.">
XXe - Lavoir à charbon de Gemmelaincourt - 02.jpg
XXe - Lavoir à charbon de Gemmelaincourt - 01.jpg
XXe - Lavoir à charbon de Gemmelaincourt - 03.jpg
</gallery>
==== Faubourg de Saint-Menge ====
Entre 1916 et 1920, une dernière lentille de charbon est exploité par la Société Gemmelaincourt-Gironcourt sous la direction de monsieur Savoy<ref name="RD_64"/>.
==== Années 1940 ====
En 1941, la verrerie de [[Gironcourt-sur-Vraine]] manque de charbon pour son [[gazogène]] et réutilise la charbon resté sur certains terrils. La mine de Gemmelaincourt est relancée en août 1942<ref name="RD_83">.</ref>. La production mensuelle oscille entre 500 et en 1943. La mine emplois alors une cinquantaine de mineurs<ref>.</ref>.
La mine de Saint-Menge est relancée en mai 1941 au moyen d'une descenderie de de long exploitant, en direction du Chanois, un charbon particulièrement dur et riche en [[pyrite]]<ref>.</ref>.
=== Concession de Bulgnéville ===
La concession de [[Bulgnéville]] est accordée . Plusieurs puits de recherche et sondages sont creusés entre 1837 et 1840 mais ne rencontre qu'une couche de faible épaisseur,voir n'en rencontre aucune. Aucune extraction n'a lieu dans la concession et celle-ci est renoncée le <ref>.</ref><ref name="RD_10">.</ref>.
=== Concession de Rozières-sur-Mouzon ===
Après des travaux de recherche, la concession de [[Rozières-sur-Mouzon]] est accordée en 1845. Les travaux se limitent à un puits, une galerie de recherche et trois galeries de reconnaissance, il sont abandonnés en 1847. La concession est renoncée en 1852<ref name="RD_8">.</ref>.
=== Concession de Suriauville (Contrexéville) ===
==== Première exploitation ====
La concession de [[Suriauville]] est accordée le . Le principal site d'exploitation est la galerie Marie située à mi-chemin entre [[Bulgnéville]] et [[Contrexéville]]. Un puits de de profondeur est creusé à [[Crainvilliers]], la galerie qu'il dessert mesure de long en mars 1877. Un autre puits est creusé vers 1860 à [[La Vacheresse-et-la-Rouillie|La Rouillie]]. Environ de charbon sont extrait annuellement jusqu'à l'arrêt définitif en 1901 ou 1903. La concession est déchue le <ref name="RD_10"/>.
==== Seconde exploitation ====
Après des fouilles réalisée en août 1942, une galerie est creusée à au nord de l'ancienne galerie Marie. Une tentative d'exploitation par taille chassante de de long ne donne pa satisfaction et la méthode et abandonnée. La couche de charbon mesurant près des affleurements s'amincie au cœur des travaux pour se stabiliser à <ref name="RD_82">.</ref>. La production mensuelle passe de début 1943 à en novembre et décembre de la même année. La mine emplois alors une cinquantaine de mineurs<ref name="RD_83"/>. La production atteint son appogé en 1947 avec extraites cette année là. L'exploitation du charbon cesse en 1948 au profit du [[gypse]] présent au même étage géologique pour la fabrication du plâtre. Cette activité cesse finalement en 1952<ref name="USAN" group="i"/>.
==== Vestiges et mémoire ====
Depuis les années 2000 le Cercle d'Études Locales de Contrexéville, entretien le site et organise des visites à l'occasion des [[journées du patrimoine]] mais aussi un exposition<ref name="USAN" group="i"/><ref group="i">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2).</ref><ref group="i">.</ref>.
== Notes et références ==
=== Références aux ouvrages ===
=== Références à internet ===
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Bassins houillers des Vosges et du Jura]]
* [[Mines de charbon de France]]
* [[Bassin houiller keupérien de Haute-Saône]]
=== Bibliographie ===
* <!--
* ''Avant 1940 : p.7-11''
* ''St-Menge et Gemmelaincourt : p.62-64''
* ''années 40 : p.65-82-89''-->
[[Catégorie:Bassins houillers des Vosges et du Jura]]
Le '''bassin houiller keupérien des Vosges''' fait partie des [[bassins houillers des Vosges et du Jura]]. Il est exploité par des mines de [[houille]] entre le début du et le milieu du dans les environs de la ville de [[Vittel]], dans l'ouest du [[départements français|département]] des [[Vosges (département)|Vosges]], dans l'est de la France.
Le charbon est découvert à [[Norroy (Vosges)|Norroy]] dans les années 1820. L'activité est à son apogée au , où six concessions sont accordées entre 1829 et 1859 pour l'exploitation du bassin. La concession la plus active est celle de [[Saint-Menge]] et [[Gemmelaincourt]] qui extrait quelques centaines de milliers de tonnes de charbon. Pour faire face aux pénuries dues à l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation]] et permettre aux industrie locales de se maintenir, de nouvelles recherches sont lancées, notamment par le [[Bureau de recherches géologiques et minières#Histoire et origines|Bureau de recherches géologiques et géophysiques]] (BRGG) comme dans d'autres petits bassins qui échappent au contingentement de l'occupant.
== Situation ==
[[Image:Carte - Bassin houiller keupérien des Vosges.svg|thumb|upright=1.5|alt=Carte des communes de Haute-Saône.|Les différentes communes traversée par le gisement houiller.]]
Le [[bassin houiller]] s'étend dans l'ouest du [[départements français|département]] des [[Vosges (département)|Vosges]] en [[région française]] du [[Grand Est]] dans les environs de la ville de [[Vittel]].
Les [[Bassin houiller|gisements houillers]] les plus proches sont le [[bassin houiller stéphanien sous-vosgien]] au sud-est. Un [[Bassin houiller keupérien de Haute-Saône|autre bassin keupérien existe en Haute-Saône]], juste au sud du bassin Stéphanien pré-cité, à moins d'une centaine de kilomètres de Vittel.
== Géologie ==
Le [[Mine (gisement)|gisement]], qui appartient au [[Trias supérieur|Keupérien]] (daté entre - et - [[Million d'années|millions d'années]]), fait partie des [[bassins houillers des Vosges et du Jura]].
== Concessions ==
<center>'''Durée de vie des six concessions'''<br/><small>Le ton foncé indique les périodes de production, le ton clair indique l'abandon, des recherches ou une simple possession sans travaux.</small>
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color:yellowgreen from:1909 till:1923
color:black from:1942 till:1948
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</center>
=== Concession de Norroy ===
Les affleurements de charbon auraient été découverts par l'abbé Butord, curé de [[Norroy (Vosges)|Norroy-sur-Vair]] et de [[Mandres-sur-Vair]]<ref name="USAN" group="i">.</ref>. La découverte officielle du gisement est réalisée par un ingénieur des mines en 1824<ref>.</ref> lors du lancement des travaux de recherche qui se poursuivent jusqu'en 1827. La concession qui s'étend sur le communes de [[Norroy (Vosges)|Norroy]], [[Saint-Remimont (Vosges)|Saint-Remimont]], [[Belmont-sur-Vair]] et [[Parey-sous-Montfort]] est accordée le <ref name="RD_10">.</ref>.
L'exploitation s'est faite sur la butte de Charmont sur plusieurs points successif à chaque fermeture et réouverture de l'exploitation. La production moyenne annuelle de la concession s'élève à . Jusqu'en 1900, la concession appartient à la Marquise d'Estournel, elle est récupérée par la Société des Houillères de Suriauville exploitant la concession du même-nom. Les deux concessions sont acquise en 1903 par la Société des Mines de Parrey-Chatillon. En 1909, c'est la compagnie de Gemmelaincourt<ref>.</ref>. Elle est déchue le <ref name="RD_10"/>.
=== Concession de la Vacheresse ===
Les affleurements de ce secteur ont découvert en 1826. Des travaux de recherche on lieux avant 1840 au sud du village de [[Crainvilliers]] (lieux-dit ) et près de [[La Vacheresse-et-la-Rouillie|La Vacheresse]]. La concession est accordée le . La mine de Crainvilliers est exploitée jusqu'en 1869. Un autre exploitation commence à [[Martigny-les-Bains]] en 1856 au lieux-dit ). L'activité est suspendu entre 1875 et 1877. La mine ferme définitivement vers 1883-1884 et la concession est renoncée le <ref name="RD_8"/>.
=== Concession de Saint-Menge (Gemmelaincourt) ===
[[Fichier:XXe - Cité minière de Gemmelaincourt - 01.jpg|vignette|La cité minière de Gemmelaincourt.]]
Accordée le <ref name="RD_62">.</ref>, la concession de Saint-Menge qui s'étend sur les communes de [[Saint-Menge]] et [[Gemmelaincourt]] est celle qui a connu l'activité la plus longue, la plus régulière et la plus importante. L'exploitation pour la période 1902-1912 s'élève ainsi à <ref name="RD_63">.</ref>.
L'exploitation se fait successivement<ref name="RD_62"/> :
* au Cugnot (Saint-Menge) entre 1830 et 1835 ;
* au Chanois (Saint-Menge) entre 1830 et 1853 ;
* à Gemmelincourt entre 1853 et 1912 ;
* au Faubourg de Saint-Menge entre 1916 et 1920 ;
* sur les deux communes dans les années 1940.
==== Au Cugnot ====
L'exploitation du Cugnot commence vers 1830 et s'achèvent vers 1835. La couche de charbon y est assez régulière avec une moyenne de . Aux limites de l'exploitation, cette épaisseur diminue à <ref name="RD_62"/>.
En 1876, l'ingénieur, monsieur Hardouin, fait creuser un puits de recherche dont le résultat est négatif. Quarante ans plus tard, en 1917, un autre ingénieur, monsieur Savoy fait creuser un puits qui rencontre une couche de . Une galerie de est entreprise en prolongement du puits et confirme que le puits est à la limite du gisement<ref name="RD_62"/>.
==== Au Chanois ====
L'exploitation du Chanois commence vers 1829-1830 par les puits de recherche , 2, 3 et 6. Le puits étant le plus important avec une couche de d'épaisseur. Une galerie d'[[exhaure]] est creusé en 1835 entre le puits {n°|3}} dit et la [[Vraine]]. Le puits Bassey à servi à l'exploitation du secteur sud-est jusqu'en 1846. Après cette date, le secteur de la galerie d'exhaure est exploité quelques années. En 1936, une tentative de relance a lieu avec le creusement d'une [[descenderie]] après la découverte d'une couche de , mais le service des mine ordonne l'arrêt des travaux<ref name="RD_63"/>.
==== Gemmelaincourt ====
L'exploitation de [[Gemmelaincourt]] commence en 1853 et va perdurer sans discontinuer jusqu'en avril-mai 1912. L'exploitation est reprise par la Société Gemmelaincourt-[[Gironcourt-sur-Vraine|Gironcourt]]. L'accès à la mine se fait par des galeries et des puits d'[[aérage]]<ref name="RD_63"/>. Ce secteur comporte des couches mesurant à un mètre. Lors de l'arrêt des travaux en 1912, les couches encore exploitées mesuraient <ref name="RD_64">.</ref>.
C'est le seul endroit du bassin minier ou un [[lavoir à charbon]] et une [[Cité ouvrière|cité minière]] sont construits.
<gallery mode="packed" caption="Le lavoir à charbon de Gemmelaincourt dans les années 1900.">
XXe - Lavoir à charbon de Gemmelaincourt - 02.jpg
XXe - Lavoir à charbon de Gemmelaincourt - 01.jpg
XXe - Lavoir à charbon de Gemmelaincourt - 03.jpg
</gallery>
==== Faubourg de Saint-Menge ====
Entre 1916 et 1920, une dernière lentille de charbon est exploité par la Société Gemmelaincourt-Gironcourt sous la direction de monsieur Savoy<ref name="RD_64"/>.
==== Années 1940 ====
En 1941, la verrerie de [[Gironcourt-sur-Vraine]] manque de charbon pour son [[gazogène]] et réutilise la charbon resté sur certains terrils. La mine de Gemmelaincourt est relancée en août 1942<ref name="RD_83">.</ref>. La production mensuelle oscille entre 500 et en 1943. La mine emplois alors une cinquantaine de mineurs<ref>.</ref>.
La mine de Saint-Menge est relancée en mai 1941 au moyen d'une descenderie de de long exploitant, en direction du Chanois, un charbon particulièrement dur et riche en [[pyrite]]<ref>.</ref>.
=== Concession de Bulgnéville ===
La concession de [[Bulgnéville]] est accordée . Plusieurs puits de recherche et sondages sont creusés entre 1837 et 1840 mais ne rencontre qu'une couche de faible épaisseur,voir n'en rencontre aucune. Aucune extraction n'a lieu dans la concession et celle-ci est renoncée le <ref>.</ref><ref name="RD_10">.</ref>.
=== Concession de Rozières-sur-Mouzon ===
Après des travaux de recherche, la concession de [[Rozières-sur-Mouzon]] est accordée en 1845. Les travaux se limitent à un puits, une galerie de recherche et trois galeries de reconnaissance, il sont abandonnés en 1847. La concession est renoncée en 1852<ref name="RD_8">.</ref>.
=== Concession de Suriauville (Contrexéville) ===
==== Première exploitation ====
La concession de [[Suriauville]] est accordée le . Le principal site d'exploitation est la galerie Marie située à mi-chemin entre [[Bulgnéville]] et [[Contrexéville]]. Un puits de de profondeur est creusé à [[Crainvilliers]], la galerie qu'il dessert mesure de long en mars 1877. Un autre puits est creusé vers 1860 à [[La Vacheresse-et-la-Rouillie|La Rouillie]]. Environ de charbon sont extrait annuellement jusqu'à l'arrêt définitif en 1901 ou 1903. La concession est déchue le <ref name="RD_10"/>.
==== Seconde exploitation ====
Après des fouilles réalisée en août 1942, une galerie est creusée à au nord de l'ancienne galerie Marie. Une tentative d'exploitation par taille chassante de de long ne donne pa satisfaction et la méthode et abandonnée. La couche de charbon mesurant près des affleurements s'amincie au cœur des travaux pour se stabiliser à <ref name="RD_82">.</ref>. La production mensuelle passe de début 1943 à en novembre et décembre de la même année. La mine emplois alors une cinquantaine de mineurs<ref name="RD_83"/>. La production atteint son appogé en 1947 avec extraites cette année là. L'exploitation du charbon cesse en 1948 au profit du [[gypse]] présent au même étage géologique pour la fabrication du plâtre. Cette activité cesse finalement en 1952<ref name="USAN" group="i"/>.
==== Vestiges et mémoire ====
Depuis les années 2000 le Cercle d'Études Locales de Contrexéville, entretien le site et organise des visites à l'occasion des [[journées du patrimoine]] mais aussi un exposition<ref name="USAN" group="i"/><ref group="i">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2).</ref><ref group="i">.</ref>.
== Notes et références ==
=== Références aux ouvrages ===
=== Références à internet ===
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Bassins houillers des Vosges et du Jura]]
* [[Mines de charbon de France]]
* [[Bassin houiller keupérien de Haute-Saône]]
=== Bibliographie ===
* <!--
* ''Avant 1940 : p.7-11''
* ''St-Menge et Gemmelaincourt : p.62-64''
* ''années 40 : p.65-82-89''-->
[[Catégorie:Bassins houillers des Vosges et du Jura]]
http://bit.ly/2CAuW4u
