新規更新November 27, 2018 at 12:12AM
【外部リンク】
Fridolin Ambongo Besungu
FPitois : Créé en traduisant la page « Fridolin Ambongo Besungu »
'''Fridolin Ambongo Besungu''' O. F. M. Cap. (né le 24 janvier 1960) est un prélat [[catholique]] [[République démocratique du Congo|congolais]]. Il est [[Archidiocèse de Kinshasa|archevêque de Kinshasa]] depuis sa nomination le 1er novembre 2018. Consacré évêque en 2004, il a auparavant été [[Diocèse de Bokungu-Ikela|évêque de Bokungu-Ikela]] de 2004 à 2016, [[Diocèse de Kole|administrateur apostolique de Kole]] de 2008 à 2015, administrateur apostolique (2016) puis [[Archidiocèse de mbandaka-bikoro|archevêque de Mbandaka-Bikoro]] (2016-2018), administrateur apostolique du [[diocèse de Bokungu-Ikela]] entre 2016 et 2018, et coadjuteur de l'archevêque de Kinshasa en 2018.
Il a servi en tant que curé de paroisse et en tant que professeur avant d'être appelé à l'épiscopat. Il est depuis lors l'un chef de file parmi les évêques en faveur de la paix nationale.<ref name="CR">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref><ref name="VR">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il est également membre profès de l'[[Frères mineurs capucins|Ordre des frères mineurs capucins]].
== Formation et ordination ==
Fridolin Ambongo Besungu est né à Boto, le 24 janvier 1960. Pour se préparer au [[sacerdoce]], il étudie la philosophie à Bwamanda ainsi que la théologie, entre 1984 et 1988, à l'institut Saint Eugène de Mazenod.<ref name="omi"></ref> Il entre dans l'[[Frères mineurs capucins|Ordre des frères mineurs capucins]] , où il prononce ses premiers vœux en 1981 puis sa [[Profession religieuse|profession perpétuelle]] en 1987.<ref name="HS">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Plus tard, il obtient un [[Grade universitaire|diplôme]] en [[théologie morale]] à l'Académie Alphonsienne ([[Université pontificale du Latran]]) de [[Rome]].
Ambongo est [[Ordination|ordonné]] prêtre le 14 août 1988, au terme de sa formation. Il sert alors dans la paroisse de Bobito à partir de 1988, jusqu'en 1989 où il devient professeur aux Facultés catholiques de Kinshasa (devenues [[Université catholique du Congo]]). Il enseigne la théologie morale à l'institut Mazenod de 1995 à 2005. Il occupe également la double mission de supérieur majeur et de vice-provincial de son ordre pour la vice-province du Congo.
== L'évêque ==
Le pape Jean-Paul II le nomme [[Diocèse de Bokungu-Ikela|Évêque de Bokungu-Ikela]] , le 22 novembre 2004.<ref name="pr20041122">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il reçoit la [[Évêque|consécration épiscopale]] le 6 mars 2005 des mains de Joseph Kumuondala Mbimba, assisté de Giovanni d'Aniello et du cardinal [[Frédéric Etsou|Frédéric Etsou-Nzabi-Bamungwabi]], lors d'une messe en plein air face à la cathédrale de Bokungu. Le 30 octobre 2008, le [[Benoît XVI|pape Benoît XVI]] le nomme [[administrateur apostolique]] du [[diocèse de Kole]], un poste qu'il occupe jusqu'au 9 août 2015. Il fait sa première [[visite ad limina]] au [[pape François]] le 12 septembre 2014.
== L'archevêque ==
Le pape François le nomme tout d'abord administrateur apostolique de l'[[archidiocèse de Mbandaka-Bikoro]], le 5 mars 2016<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, puis archevêque de ce même diocèse le 12 novembre, tout en lui conservant la charge du diocèse de Bokungu-Ikela en tant qu'administrateur apostolique.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il prend possession de son siège le 11 décembre 2016.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>
Entre 2016 et 2018, il dénonce les tentatives répétées du président congolais [[Joseph Kabila]] de repousser [[Élections législatives de 2018 en république démocratique du Congo|les élections]] au Congo, affirmant que ce serait établir un précédent inquiétant et que ce serait un signe de la réticence du Président à céder le pouvoir. Il défend les organisateurs catholiques des manifestations pro-démocratiques ayant suscité des réactions violentes de la part des forces de police. Après ces violents affrontements, il co-signe un texte au nom des évêques déclarant que les prélats "déplorent l'attaque sur la vie humaine" et offrent leurs condoléances aux familles des "victimes innocentes" tuées dans les affrontements. La déclaration réclame également une "enquête sérieuse et objective" afin d'identifier les responsables des violences extrêmes. Ambongo s'oppose à la candidature de Kabila à un nouveau mandat présidentiel. Plus tard, Ambongo conduit une mission des évêques à [[Lusaka]], [[Zambie|en Zambie]], pour rencontrer le Président de la Zambie[[Edgar Lungu|, Edgar Lungu,]] et l'exhorter à appuyer la tenue pacifique des élections en R.D.C. en décembre 2018. Dans leur message à Lungu, les évêques ont appelé à soutenir une "élection crédible, transparente, inclusive et pacifique" afin de résoudre "la crise socio-politique" qui mine le pays. Ambongo célèbre également une messe en Zambie, le 9 septembre 2018, lors de laquelle il exhorte les Zambiens à ne jamais perdre la paix dans leur pays.
Le 30 mai 2018, Ambongo publie une déclaration à Mbdanka-Bikoro annonçant qu'il y aurait une suspension des sacrements qui nécessitent un contact physique en raison d'une épidémie du [[Maladie à virus Ebola|virus Ebola]] dans la région. Il affirme que "cela vise à empêcher la propagation de la fièvre hémorragique Ebola". Il recommande également de donner le [[Baiser de paix|signe de la paix]] verbalement plutôt que physiquement.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>
Ambongo condamne l'exploitation des ressources naturelles et estime que les [[Énergie renouvelable|énergies renouvelables]] contribuent à atténuer l'impact du [[changement climatique]] dans le monde. IInterviewé le 4 mars 2015 à [[Rome]], Ambongo affigme que "l'avenir, c'est cette énergie renouvelable, spécifiquement les panneaux solaires" afin de limiter le changement climatique, mettant en avant les [[Panneau solaire|panneaux solaires]] comme effort pour passer progressivement à des énergies renouvelables.<ref name="NC">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il ajoute que "nous, en tant qu'Église, ne sommes pas opposés à l'exploration des ressources naturelles", mais affirme qu'une telle exploration se doit d'être à la fois légale et transparente. Ambongo a également travaillé avec le cardinal [[Christoph Schönborn]] afin d'obtenir une réunion entre les ministres de l'environnement allemand et congolais pour discuter de ce que chacun peut faire pour améliorer la qualité de l'environnement dans leurs pays.
En mars 2015, il affirme avoir reçu des menaces de mort: "je suis une personne en danger au Congo". Avec un petit rire nerveux, il glisse en sortant à une radio française: "Je suis en danger. Cela est vrai".
En juin 2016, il est élu vice-président de la Conférence Épiscopale du Congo (CENCO).
Le 6 février 2018, le Pape François nomme Ambongo [[coadjuteur]] de l'[[archidiocèse de Kinshasa]],<ref name="pr20180206">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> pour succéder au cardinal [[Laurent Monsengwo Pasinya]] lors de son décès ou de sa démission. Il a été présenté à l'archidiocèse comme coadjuteur le 11 mars 2018. Il devient archevêque le 1er novembre 2018, quand François accepte la démission du cardinal Pasinya.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Son installation a lieu le 25 novembre 2018.Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)
== Références ==
== Liens externes ==
* Sa fiche sur [https://ift.tt/2Sd1hDc Catholic Hierarchy] [[Wikipédia:Vérifiabilité|]]
[[Catégorie:Naissance en 1960]]
[[Catégorie:Archevêque catholique du XXIe siècle]]
Il a servi en tant que curé de paroisse et en tant que professeur avant d'être appelé à l'épiscopat. Il est depuis lors l'un chef de file parmi les évêques en faveur de la paix nationale.<ref name="CR">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref><ref name="VR">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il est également membre profès de l'[[Frères mineurs capucins|Ordre des frères mineurs capucins]].
== Formation et ordination ==
Fridolin Ambongo Besungu est né à Boto, le 24 janvier 1960. Pour se préparer au [[sacerdoce]], il étudie la philosophie à Bwamanda ainsi que la théologie, entre 1984 et 1988, à l'institut Saint Eugène de Mazenod.<ref name="omi"></ref> Il entre dans l'[[Frères mineurs capucins|Ordre des frères mineurs capucins]] , où il prononce ses premiers vœux en 1981 puis sa [[Profession religieuse|profession perpétuelle]] en 1987.<ref name="HS">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Plus tard, il obtient un [[Grade universitaire|diplôme]] en [[théologie morale]] à l'Académie Alphonsienne ([[Université pontificale du Latran]]) de [[Rome]].
Ambongo est [[Ordination|ordonné]] prêtre le 14 août 1988, au terme de sa formation. Il sert alors dans la paroisse de Bobito à partir de 1988, jusqu'en 1989 où il devient professeur aux Facultés catholiques de Kinshasa (devenues [[Université catholique du Congo]]). Il enseigne la théologie morale à l'institut Mazenod de 1995 à 2005. Il occupe également la double mission de supérieur majeur et de vice-provincial de son ordre pour la vice-province du Congo.
== L'évêque ==
Le pape Jean-Paul II le nomme [[Diocèse de Bokungu-Ikela|Évêque de Bokungu-Ikela]] , le 22 novembre 2004.<ref name="pr20041122">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il reçoit la [[Évêque|consécration épiscopale]] le 6 mars 2005 des mains de Joseph Kumuondala Mbimba, assisté de Giovanni d'Aniello et du cardinal [[Frédéric Etsou|Frédéric Etsou-Nzabi-Bamungwabi]], lors d'une messe en plein air face à la cathédrale de Bokungu. Le 30 octobre 2008, le [[Benoît XVI|pape Benoît XVI]] le nomme [[administrateur apostolique]] du [[diocèse de Kole]], un poste qu'il occupe jusqu'au 9 août 2015. Il fait sa première [[visite ad limina]] au [[pape François]] le 12 septembre 2014.
== L'archevêque ==
Le pape François le nomme tout d'abord administrateur apostolique de l'[[archidiocèse de Mbandaka-Bikoro]], le 5 mars 2016<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>, puis archevêque de ce même diocèse le 12 novembre, tout en lui conservant la charge du diocèse de Bokungu-Ikela en tant qu'administrateur apostolique.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il prend possession de son siège le 11 décembre 2016.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>
Entre 2016 et 2018, il dénonce les tentatives répétées du président congolais [[Joseph Kabila]] de repousser [[Élections législatives de 2018 en république démocratique du Congo|les élections]] au Congo, affirmant que ce serait établir un précédent inquiétant et que ce serait un signe de la réticence du Président à céder le pouvoir. Il défend les organisateurs catholiques des manifestations pro-démocratiques ayant suscité des réactions violentes de la part des forces de police. Après ces violents affrontements, il co-signe un texte au nom des évêques déclarant que les prélats "déplorent l'attaque sur la vie humaine" et offrent leurs condoléances aux familles des "victimes innocentes" tuées dans les affrontements. La déclaration réclame également une "enquête sérieuse et objective" afin d'identifier les responsables des violences extrêmes. Ambongo s'oppose à la candidature de Kabila à un nouveau mandat présidentiel. Plus tard, Ambongo conduit une mission des évêques à [[Lusaka]], [[Zambie|en Zambie]], pour rencontrer le Président de la Zambie[[Edgar Lungu|, Edgar Lungu,]] et l'exhorter à appuyer la tenue pacifique des élections en R.D.C. en décembre 2018. Dans leur message à Lungu, les évêques ont appelé à soutenir une "élection crédible, transparente, inclusive et pacifique" afin de résoudre "la crise socio-politique" qui mine le pays. Ambongo célèbre également une messe en Zambie, le 9 septembre 2018, lors de laquelle il exhorte les Zambiens à ne jamais perdre la paix dans leur pays.
Le 30 mai 2018, Ambongo publie une déclaration à Mbdanka-Bikoro annonçant qu'il y aurait une suspension des sacrements qui nécessitent un contact physique en raison d'une épidémie du [[Maladie à virus Ebola|virus Ebola]] dans la région. Il affirme que "cela vise à empêcher la propagation de la fièvre hémorragique Ebola". Il recommande également de donner le [[Baiser de paix|signe de la paix]] verbalement plutôt que physiquement.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref>
Ambongo condamne l'exploitation des ressources naturelles et estime que les [[Énergie renouvelable|énergies renouvelables]] contribuent à atténuer l'impact du [[changement climatique]] dans le monde. IInterviewé le 4 mars 2015 à [[Rome]], Ambongo affigme que "l'avenir, c'est cette énergie renouvelable, spécifiquement les panneaux solaires" afin de limiter le changement climatique, mettant en avant les [[Panneau solaire|panneaux solaires]] comme effort pour passer progressivement à des énergies renouvelables.<ref name="NC">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Il ajoute que "nous, en tant qu'Église, ne sommes pas opposés à l'exploration des ressources naturelles", mais affirme qu'une telle exploration se doit d'être à la fois légale et transparente. Ambongo a également travaillé avec le cardinal [[Christoph Schönborn]] afin d'obtenir une réunion entre les ministres de l'environnement allemand et congolais pour discuter de ce que chacun peut faire pour améliorer la qualité de l'environnement dans leurs pays.
En mars 2015, il affirme avoir reçu des menaces de mort: "je suis une personne en danger au Congo". Avec un petit rire nerveux, il glisse en sortant à une radio française: "Je suis en danger. Cela est vrai".
En juin 2016, il est élu vice-président de la Conférence Épiscopale du Congo (CENCO).
Le 6 février 2018, le Pape François nomme Ambongo [[coadjuteur]] de l'[[archidiocèse de Kinshasa]],<ref name="pr20180206">Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> pour succéder au cardinal [[Laurent Monsengwo Pasinya]] lors de son décès ou de sa démission. Il a été présenté à l'archidiocèse comme coadjuteur le 11 mars 2018. Il devient archevêque le 1er novembre 2018, quand François accepte la démission du cardinal Pasinya.<ref>Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)</ref> Son installation a lieu le 25 novembre 2018.Liquid error: wrong number of arguments (1 for 2)
== Références ==
== Liens externes ==
* Sa fiche sur [https://ift.tt/2Sd1hDc Catholic Hierarchy] [[Wikipédia:Vérifiabilité|]]
[[Catégorie:Naissance en 1960]]
[[Catégorie:Archevêque catholique du XXIe siècle]]
https://ift.tt/2DZSIJb
