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Harry von Arnim
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<!--Cet article est rédigé conformément aux [[rectifications orthographiques du français en 1990]].-->
'''Harry-Charles-Conrad-Édouard, comte d'Arnim''', né à le et mort le à Nice, est un diplomate prussien.
== Biographie ==
Attaché à la légation prussienne de Munich en 1850, secrétaire d'ambassade à Rome de 1853 à 1855, puis conseiller de légation au ministère des affaires étrangères à Berlin, le comte d'Arnim a été envoyé extraordinaire à Lisbonne en 1862, puis à Munich en 1864<ref name="ADHD">|pages totales=600|passage=460|format=}}.</ref>.
Ministre plénipotentiaire à Rome de 1864 à 1870, il a été commissaire pour les négociations de la paix à Bruxelles, puis à Francfort en mars-mai 1871. Ambassadeur en France, le , il a suivi une ligne politique différente de celle de [[Otto von Bismarck|Bismarck]], qui, le soupçonnant en outre de vouloir le supplanter dans la faveur de l'[[Frédéric III (empereur allemand)|empereur Frédéric]], l'a fait rappeler, le , mettre en disponibilité le suivant, et poursuivre pour détournement ou suppression de pièces diplomatiques<ref name="ADHD"/>.
Condamné à trois mois, le , puis à neuf mois de prison, le , il s'est retiré en Suisse, puis en Italie, et a publié ou fait publier des écrits retentissants contre le chancelier allemand, qui lui a intenté une accusation de trahison et d'insultes envers l'empereur, qui lui a valu d'être frappé, en octobre 1877, de cinq années de réclusion par contumace. Depuis son exil en Autriche, il a publié deux autres pamphlets sur la politique ecclésiastique de Prusse, intitulés ''Der Nunzius kommt!'' (Vienne, 1878) et ''Quid faciamus nos?'' (Vienne, 1879). Il allait pouvoir poursuivre la révision de son procès lorsqu'il est mort en France<ref name="ADHD"/>.
== Notes et références ==
== Liens externes ==
*
[[Catégorie:Ambassadeur prussien]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1824]]
[[Catégorie:Naissance en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale]]
[[Catégorie:Décès en mai 1881]]
[[Catégorie:Décès à Nice]]
[[Catégorie:Décès à 56 ans]]
'''Harry-Charles-Conrad-Édouard, comte d'Arnim''', né à le et mort le à Nice, est un diplomate prussien.
== Biographie ==
Attaché à la légation prussienne de Munich en 1850, secrétaire d'ambassade à Rome de 1853 à 1855, puis conseiller de légation au ministère des affaires étrangères à Berlin, le comte d'Arnim a été envoyé extraordinaire à Lisbonne en 1862, puis à Munich en 1864<ref name="ADHD">|pages totales=600|passage=460|format=}}.</ref>.
Ministre plénipotentiaire à Rome de 1864 à 1870, il a été commissaire pour les négociations de la paix à Bruxelles, puis à Francfort en mars-mai 1871. Ambassadeur en France, le , il a suivi une ligne politique différente de celle de [[Otto von Bismarck|Bismarck]], qui, le soupçonnant en outre de vouloir le supplanter dans la faveur de l'[[Frédéric III (empereur allemand)|empereur Frédéric]], l'a fait rappeler, le , mettre en disponibilité le suivant, et poursuivre pour détournement ou suppression de pièces diplomatiques<ref name="ADHD"/>.
Condamné à trois mois, le , puis à neuf mois de prison, le , il s'est retiré en Suisse, puis en Italie, et a publié ou fait publier des écrits retentissants contre le chancelier allemand, qui lui a intenté une accusation de trahison et d'insultes envers l'empereur, qui lui a valu d'être frappé, en octobre 1877, de cinq années de réclusion par contumace. Depuis son exil en Autriche, il a publié deux autres pamphlets sur la politique ecclésiastique de Prusse, intitulés ''Der Nunzius kommt!'' (Vienne, 1878) et ''Quid faciamus nos?'' (Vienne, 1879). Il allait pouvoir poursuivre la révision de son procès lorsqu'il est mort en France<ref name="ADHD"/>.
== Notes et références ==
== Liens externes ==
*
[[Catégorie:Ambassadeur prussien]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1824]]
[[Catégorie:Naissance en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale]]
[[Catégorie:Décès en mai 1881]]
[[Catégorie:Décès à Nice]]
[[Catégorie:Décès à 56 ans]]
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