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Antoine Grenier
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'''Antoine Grenier''', né le à [[Brioude]] et mort le à [[Paris]], est un [[enseignant|professeur]] puis [[journaliste]] [[France|français]].
== Biographie ==
Né le 27 juin 1823 à Brioude, rue Séguret, Pierre-''Antoine'' Grenier est le fils de Louise Souligoux et d'Antoine Grenier, [[plâtrier]]<ref>Archives départementales de la [[Haute-Loire]], état civil de Brioude, registre des naissances de 1823, acte ([http://bit.ly/2UnoCn8 vue 48 sur 100]).</ref>.
[[Fichier:Premiers membres de l'Ecole d'Athènes.jpg|vignette|gauche|[[Daguerréotype]] de la première promotion de l'[[École française d'Athènes]] (février 1848). Grenier, âgé de 24 ans, est assis à l'extrême droite.]]
Malgré la modestie de ses origines, le jeune Antoine Grenier a un parcours scolaire brillant : élève de l'[[institution Jauffret]] puis du [[lycée Charlemagne]], il s'illustre lors du [[concours général]] de 1842 en remportant le prix d'honneur de discours latin<ref name="NecroConstit">''[[Le Constitutionnel]]'', 25 mai 1881, .</ref>. Admis l'année suivante à l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale]], il obtient l'[[agrégation de lettres]] en 1846. La même année, il fait partie de le première promotion de l'[[École française d'Athènes]]<ref>[[Georges Radet]], ''L'Histoire et l'œuvre de l'École française d'Athènes'', Paris, 1901, .</ref>.
Après son retour de [[Grèce]], en 1848, il devient professeur de [[rhétorique]] au lycée de [[Montpellier]]. En 1858, il soutient une thèse de [[doctorat ès lettres]] à [[Lyon]] et obtient la chaire de littérature française à la [[Universités à Clermont-Ferrand|faculté de Clermont-Ferrand]]. C'est dans la capitale auvergnate qu'il fait ses premières armes de journaliste, en devenant le [[rédacteur en chef]] du ''[[Le Moniteur du Puy-de-Dôme|Moniteur du Puy-de-Dôme]]''<ref name="NecroConstit"/>.
Vers 1860, il épouse Marie Hainl (18..-1912), fille du [[violoncelliste]] et [[chef d'orchestre]] [[François Hainl|Georges Hainl]].
Repéré par le pouvoir [[Bonapartisme|bonapartiste]], il est mis en disponibilité afin de pouvoir venir à [[Paris]] pour y collaborer aux principaux journaux politiques soutenant le [[Second Empire|régime impérial]], tels que ''[[Le Constitutionnel]]'' à partir de 1861 puis ''[[Le Pays (1849-1914)|Le Pays]]'', dont il est le rédacteur en chef en 1863<ref name="NecroConstit"/>. Le 13 août 1862, il a été nommé chevalier de l'[[Ordre national de la Légion d'honneur]].
[[Fichier:Grenier, Antoine (L'Indépendance parisienne, 1868-03-29).jpeg|vignette|gauche|Caricature de Grenier, rédacteur en chef de ''La Situation'' (1868).]]
En 1867, Grenier devient le rédacteur en chef d'un nouveau journal, ''La Situation''. Lancé le 8 juin sous la direction d'Ernest Hollander, ce titre résolument anti-[[Royaume de Prusse|prussien]] combat la politique expansionniste de [[Otto von Bismarck|Bismarck]] et soutient les intérêts de l'ex-roi [[Georges V de Hanovre]], qui est probablement le principal commanditaire du journal<ref>''Le Courrier de Bourges'', 21 juin 1867, .</ref>. Hollander étant mort moins de quatre mois plus tard, Grenier reste seul maître de la ''Situation'' à l'automne 1867. Il ne parvient cependant pas à maintenir à flot le journal, dont le nombre de lecteurs n'aurait pas dépassé les 200<ref>''Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire'', 8 avril 1868, .</ref> et dont le dernier numéro paraît le 9 avril 1868. Le 14 novembre suivant, Grenier fonde ''Le Dix-Décembre'', un hebdomadaire politique bonapartiste<ref>''[[Le Figaro]]'', 17 novembre 1868, .</ref>.
Après avoir écrit quelques chroniques dans ''[[Le Figaro]]'' sous le pseudonyme de « Salvator » entre 1872 et 1873<ref name="NecroConstit"/>, Grenier rejoint définitivement le ''Constitutionnel'', où il succède à [[Louis Léouzon Le Duc]] le 24 janvier 1874<ref>''Le Constitutionnel'', 8 février 1874, .</ref>. Rédacteur en chef de ce grand journal à l'époque de la [[crise du 16 mai 1877]], il se distingue de la plupart des autres ''leaders'' d'opinion conservateurs en combattant le [[Gouvernement Albert de Broglie (3)|gouvernement de Broglie]]<ref>''Le Constitutionnel'', 21 août 1877, .</ref>. Il contribue ainsi à la défaite du régime de l'[[ordre moral]] face aux républicains. Le [[Gouvernement Jules Dufaure (5)|nouveau gouvernement]] constitué par ces derniers compte dans ses rangs un ami de Grenier, [[Agénor Bardoux]], [[Ministre de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Instruction publique]]. En 1878, Bardoux prévoit de nommer Grenier [[Recteur d'académie|recteur]] de l'[[académie de Grenoble]]. Ce projet est cependant abandonné en raison d'une campagne hostile menée dans les colonnes du ''[[Le XIXe siècle (journal)|XIX siècle]]'' par [[Francisque Sarcey]] et [[Edmond About]]<ref name="NecroConstit"/>.
Parallèlement à ses fonctions au ''Constitutionnel'', Grenier écrit dans ''[[Le Triboulet]]'' sous les pseudonymes de « Suétone » et de « Jean de Vergogne »<ref name="NecroConstit"/>.
Souffrant depuis plusieurs années d'une maladie de la vessie, Antoine Grenier succombe à un accès de fièvre pernicieuse le 23 mai 1881 à son domicile du de la [[rue Laffitte]]<ref>Archives de Paris, état civil du [[9e arrondissement de Paris|9 arrondissement]], registre des décès de 1881, acte ([http://bit.ly/2DEu3Zj vue 11 sur 31]).</ref>. Le 27 mai, après une cérémonie religieuse à l'[[Église Notre-Dame-de-Lorette de Paris|église Notre-Dame-de-Lorette]], il est inhumé dans un caveau familial au [[cimetière du Père-Lachaise]] en présence de nombreuses personnalités<ref>''Le Constitutionnel'', 28 mai 1881, .</ref>.
== Références ==
== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
*
[[Catégorie:Naissance en juin 1823]]
[[Catégorie:Naissance à Brioude]]
[[Catégorie:Élève du lycée Charlemagne]]
[[Catégorie:Lauréat du concours général]]
[[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure]]
[[Catégorie:Membre de l'École française d'Athènes]]
[[Catégorie:Helléniste français]]
[[Catégorie:Professeur français de lettres]]
[[Catégorie:Professeur à l'université de Clermont-Ferrand]]
[[Catégorie:Personnalité du Second Empire]]
[[Catégorie:Journaliste français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Rédacteur en chef]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Bonapartiste]]
[[Catégorie:Collaborateur du Figaro]]
[[Catégorie:Décès en mai 1881]]
[[Catégorie:Décès dans le 9e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 57 ans]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division inconnue)]]
http://bit.ly/2Uije4s