2019年8月3日土曜日

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Jean-François Romieu


PrFCOUDERC : j'ai créé l'article qui était depuis 15 jours dans les brouillons, je dois ajouter la bibliographie


'''Introduction:''' Jean François Romieu (1767-1838), est le deuxième doyen de la faculté des Sciences de Toulouse, Professeur de Mathématique « transcendantes », membre de l'académie des Sciences, inscriptions et Belles Lettres de Toulouse. IL avait commencé sa carrière comme instituteur à Miremont (31) il fut curé constitutionnel de Muret. Abandonnant le sacerdoce pendant la période déchristianisation de la révolution française, il connut une carrière universitaire sous l'Empire puis la restauration, comme étant le premier professeur de Mathématiques de la Faculté des Sciences de Toulouse. Il est ainsi le symbôle d'une renaissance des études supérieures française structurées en faculté.


2. '''Romieu l'écclésiastique'''

Jean François Romieu, est le deuxième doyen de la faculté des Sciences de Toulouse, Professeur de Mathématique « transcendantes », membre de l'académie des Sciences, inscriptions et Belles Lettres de Toulouse. Il est né à Muret (Haute Garonne) le 2 septembre 1767 , dans le milieu de la bourgeoisie, d'une famille catholique pieuse, ce qui le conduit à entrer au séminaire diocésain de Toulouse.<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-:0-1|1]]</sup>

Intéressé par les mathématiques, selon son biographe, Alexandre Du Mège il s'essaya à répondre à un concours lancé par l'académie des sciences, inscriptions et belles lettre de Toulouse sur Fermat. Ainsi, il commit une Eloge de Fermat, qui, s'il ne fut pas primé a retenu l'attention de son premier biographe Alexandre Du Mège. Le concours fut remporté par l'abbé Louis Genty<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-2|2]]</sup>, qui prononçait le discours en 1783 « "De l'Influence de Fermat sur son siècle, relativement aux progrès de la haute géométrie, et à l'avantage que les mathématiques ont retiré et peuvent encore retirer de son ouvrage.». Si Du Mège maitrise la mémoire des faits, à cette époque Romieu avait 16 ans<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-:0-1|1]]</sup>.

Toujours, selon du Mège dont il est l'ami et qui dresse de lui une histoire qui frôle l'hagiographie approximative, Il devint Maître de conférences au séminaire de Toulouse. Il y enseigna entre autre les mathématiques pendant cinq ans, mais cette mention semble surfaite à cause de ce qui va suivre.

Mgr François de Fontanges, le nomma écolâtre de l'école de la fondation de Bernard Ferriol de Miremont, le 26 octobre 1790 . Romieu (ou Roumieu) est diacre il devra assurer l'enseignement et de faire dire les messes dans l'église du village prévues par le règlement de la fondation, il était rémunéré pour cet office de 600 livre annuelles. Il y restera moins d'un an.
[[Fichier:Signature romieu curé.jpg|alt=Signature de Jean François Romieu, curé|vignette|Signature de Jean François Romieu, curé, dans le registre de baptèmes, mariages et sépultures de la paroisse St Jacques de Muret]]
On apprend que le 3 juillet 1791, il a été précédemment ordonné prêtre et qu'il quitte ce ministère d'écolatre pour aller à Muret assurer la charge curiale, où il a reçu l'investiture de l'évêque, voire peut être a été élu. Ainsi il a reçu l'ordination sacerdotale à moins de 25 ans, il a donc dû avoir une dispense pour l'être et il fait partie des 8% de sa classe d'âge dans le diocèse de Toulouse<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-3|3]]</sup>. L'évêque qui le nomma est l'évêque constitutionnel Antoine Pascal Hyacinthe Sermet, il est vraisemblable que Romieu fut ordonné prêtre par Sermet, celui-ci avait procédé à des ordinations le 18 juin 1791, mais son nom ne figure pas parmi les ordinants rendant difficile l'identification de la date, du lieu d'ordination et de l'évêque consécrataire. Très vite Sermet ordonna deux prêtres le 18 juin, dix; le 24 septembre 1791 suivent d'autres ordinations en octobre novembre et décembre 1791. Très peu de prêtres acceptent de prêter le serment à la constitution civile du clergé. Il y a un enjeu important pour le nouvel évêque de pourvoir aux fonctions curiales des prêtres assermentés. Il est donc vraisemblablement prêtre constitutionnel. Dans le district de Muret seul 22% des confrères le sont. On retrouve effectivement Jean François Romieu, curé de Saint Jean Baptiste de Lacombe annexe de Saint Jacques du Muret en 1791-92, il y signait les registres.Il avait aussi remplacé le curé de la paroisse Saint Jacques, Pierre Cornus, ancien député du clergé aux États généraux de 1789 pour le Comminges, insermenté. Comme de nombreux prêtres assermentés il a dû arrêter ses fonctions curiales en 1793. Fin de cette année la persécution anti religieuse étant devenue intenable pour les prêtres assermentés qui n'avaient que comme solution de renoncer à leur ministère, s'exiler ou se cacher.

Comment a –t-il vécu cette période révolutionnaire ? Comme pour l'ensemble du clergé français, la chose a dû être très difficile après l'établissement de la première République et l'abolition de la monarchie constitutionnelle (Septembre 1792). Le 25 prairial an III (16 juin 1795) alors que la persécution anti-chrétienne diminue, et que les églises rouvrent petit à petit au culte catholique, le conseil général de la commune de Muret dénoncera notre « ex notable » Romieu pour « avoir provoqué des arrestations pour se venger des citoyens qui ne croyaient point à la doctrine qu'il prêchait, plutôt pour assouvir ses passions haineuses que dans l'intention de servir les projets d'une faction qui tyrannisait alors la France ».

Signature du Curé Jean François Romieu Curé de Muret

Du Mège<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-:0-1|1]]</sup> voulait nous instruire sur les qualités pastorales de curé Romieu « Là, voulant apaiser les haines, il fit de nombreux efforts pour réunir sous la même bannière, pour rassembler au pied du même autel des Français, divisés alors, non-seulement en deux factions politiques, mais, ce qui était plus redoutable encore ,en deux sectes rivales. Mais ses soins; ne, produisirent pas le bien qu'il en avait attendu les plaies étaient trop récentes, trop profondes, trop douloureuses pour être cicatrisées ». En 1803 l'abbé Romieu ne figure pas dans la liste générale des ecclésiastiques employés dans le diocèse de Toulouse. A-t-il quitté l'état clérical ? On peut le supposer car dans la liste des membres de l'académie des Sciences des Arts et Belles Lettres de Toulouse, qu'il a intégré en 1807 comme trésorier adjoint, il n'est pas mentionné comme « l'abbé » alors que d'autres ecclésiastiques disposent du titre<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-4|4]]</sup>.


'''3 Romieu le professeur de Mathématiques.'''

Avant la révolution l'université de Toulouse, créée en 1229, était essentiellement une université de théologie, aux arts et aux droits, elle fut abolie en 1793 et ne survivait, comme tolérée dans l'institut Paganel (1794-95), qui devint l'école centrale où l'on enseignait Lettres, Sciences et Médecine entre 1795 et 1802Si le tableau de « l'enseignement national provisoire » arrêté par Paganel le 22 nivôse an II (22 décembre 1793), ne fait pas figurer Jean François Romieu. Existaient aussi « ''des écoles provisoires'' »  elles aussi instituées par Paganel en janvier 1794où survivaient 18 disciplines anciennement enseignées à Toulouse et qui auraient pu disparaitre de Toulouse et qui y survivaient Romieu « ''prenant les élèves où ils sont parvenus à l'école centrale »'<nowiki/>'''.'''''

Ces écoles provisoires furent fermées par le ministère de l'intérieur. Louis Vié signale qu'il rejoindra l'institut comme « professeur

de logique et de physico-mathématiques ». Pour Du Mège que d'éloges «''M. Romieu fut nommé professeur de mathématiques dans cette institution qui aurait dû servir de modèle à toutes les parties de la France et ce fut alors que commencèrent à se réunir autour de lui une foule d'hommes, jeunes encore, et qui depuis ont rendu d'importants services à l'état.'' » Quelques éléments d'archives nous apprennent qu'il avait participé de façon particulièrement longue et ardue au jury sélection des maitres des écoles publiques de la nouvelle République française. En effet le jury de l'arrondissement de Toulouse, composé des professeurs Romieu et Carrère du négociant Marchant siégea sans interruption du 28 nivôse eu 8 ventôse an IV (18 janvier – 27  févier 1796) de 11H à 16H dans la maison commune pour sélectionner les 13 instituteurs et 5 institutrices « réunissant les qualités nécessaires » et qui pourront avoir « ''un sort heureux'' »  et avoir suffisamment d'élèves qui par la rétribution des familles leur permettait de vivre.

Portrait de Jean François Romieu, second doyen de la Faculté des Sciences de Toulouse (1818-38). Peint par Bellisle en 1827.

Son travail, en tant que membre du jury d'instruction publique, consiste aussi à faire partie des visites d'écoles privées avec le président de l'administration municipale, un administrateur municipal faisant fonction  commissaire du Directoire exécutif, procédant en vertu de l'arrêté du Directoire exécutif du 17 pluviôse an VI (5 février 1798), relatif à la surveillance des écoles particulières, pensionnats et maisons d'éducation. Ces écoles privées préparaient à une potentielle rentrée dans les écoles centrales, à l'age de 14 ans.

Puis, pour Fean François Romieu, vint le temps de l'école centrale. Du Mège idéalise son ami et nous apprend que Romieu  fut écarté de l'école centrale nouvellement créée, « ''pourtant on allait chercher dans son cabinet, ce qu'on ne trouvait pas toujours dans le nouvel établissement'' ». « ''La lucidité de ses démonstrations, la simplicité de ses méthodes, son aptitude à comprendre, à démontrer les vérités les plus abstraites, à résoudre les questions les plus difficiles, attiraient près de lui tous ceux qui éprouvaient le besoin d'une connaissance approfondie des mathématiques. Vivement attaché à ses élèves, cherchant leur avantage bien plus encore que le sien, on le voyait, alors que l'époque des examens pour l'admission à l'Ecole Polytechnique approchait, redoubler de zèle pour leur instruction. Il leur prodiguait alors tout'' ''son temps, toutes ses'' ''facultés, et surtout cette facilité si remarquable avec laquelle il expliquait ce que la science offre de plus difficile en apparence. Ce n'était plus notre professeur, c'était un ami dévoué qui voulait assurer, qui assurait presque toujours nos succès. Etre élève de M. Romieu était alors une garantie d'admission dans l'école destinée à perfectionner les jeunes talents de ceux qui se destinaient au service public, soit dans les armes savantes, soit dans le corps des ponts et chaussées''. »

45 années de professorat dont trente-deux à l'université. Entre à l'académie des sciences inscriptions et belles lettres en 1807, au rétablissement de celle-ci. Comme nombre de ses collègues des facultés Romieu fait partie de la bonne société toulousaine.

4. '''Romieu l'Universitaire:'''
[[Fichier:Portrait de Jean François Romieu.jpg|alt=Portrait de Jean François Romieu, second doyen de la Faculté des Sciences de Toulouse (1818-38). Peint par Bellisle en 1827.|vignette|Portrait de Jean François Romieu, second doyen de la Faculté des Sciences de Toulouse (1818-38). Peint par Bellisle en 1827.]]
Pour être universitaire, il faut un doctorat. Quel fut le doctorat de Romieu. En fait sa bibliographie, qui a traversé le temps, n'a rien à voir avec celle de son prédécesseurs, dont les moyens financiers étaient certainement plus importants. Ainsi sa bibliographie est tout à fait modeste, et rien n'est accessible puisque seul les noms de ces articles subsistent. Toutefois un manuscrit intitullé "Expérience comparative sur la vinification, faite par M. Roumieux, dans la commune de Miremont, canton d'Auterive, arrondissement de Muret (Haute-Garonne). Toulouse, de l'imprimerie de Vieusseux, in-80 de 16 pages." a existé, il est possible que ce fut sa thèse<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-5|5]]</sup>, quoique cet ouvrage fut publié bien après que la faculté fut formée et qu'il soit doyen.

Le décret impérial du 17 mars 1808 «portant organisation de l'Université » prévoyait la création d'une Faculté des sciences, «établie près du Lycée». Au sommet de la nouvelle hiérarchie des établissements universitaires étaient placées « les Facultés pour les sciences approfondies et la collation des grades » (art. 5, § 1). La faculté des sciences était composée du «premier professeur de mathématiques dudit Lycée, d'un second pour la même branche, d'un professeur d'histoire naturelle, un de physique et de chimie», enfin du proviseur et du censeur, si ces derniers étaient munis du diplôme de docteur dans l'ordre des sciences. Au lieu de constituer cette Faculté de toutes pièces, on transforma l'Ecole spéciale, qui existait depuis déjà cinq ans, en augmentant de deux le nombre des professeursLe premier Doyen fût Philippe-Isidore Picot, baron de Lapeyrouse, baron d'Empire, avocat général des eaux et forêts, professeur à l'Ecole des mines en l'an III (1795), inspecteur général, chargé de l'enseignement de l'histoire naturelle à l'Ecole centrale de Toulouse et à l'Ecole spéciale, vénérable de « la grande loge provinciale de Toulouse ». L'ex-abbé Roger-Martin, professeur de physique expérimentale<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-6|6]]</sup>, Jean-Bertrand-Pierre-Anne Dispan, professeur de chimie, Jean François Romieu, Professeur de mathématiques pures, Jean-Pierre-Marguerite d'Aubuisson, professeur de mathématiques appliquées. Jean-Louis Assiot, professeur adjoint de mathématiques appliquées. Isidore-Thérèse-Gérard Picot De Lapeyrouse, fils du doyen, professeur adjoint d'histoire naturelle.

La séance d'installation de la Faculté n'eut lieu que dix mois après la nomination des professeurs, le 1er mai 1810, dans une des grandes salles du Lycée, en présence de plusieurs hauts fonctionnaires et des élèves de ce dernier établissement. Elle se trouvait, pour ainsi dire, dans une de ses dépendances de l'ancienne Ecole Centrale avec la bibliothèque du « ci-devant Collège ». La faculté était donc située à l'actuel collège Pierre de Fermat (ancien collège royal), rue Lakanal. Il n'y avait que très peu d'étudiants. Le recteur Jammes dans son discours pour la rentrée des classes, en présence du conseil académique et des facultés le 3 novembre 1813 déclarait de façon satisfaite « Les progrès des facultés des sciences et des lettres sont également connus. La multiplicité de leurs fonctions ne me permet pas de les parcourir en détail. Je me borne à observer que trois élèves admis cette année à l'école polytechnique, et cinquante-un bacheliers dans les lettres, justifient l'application des disciplines et la perfection des maitres».

Reste inconnu pour nous « la multiplicité de leurs fonctions » que l'on devine à peine. Avant le décès de Lapeyrouse, le 18 octobre 1818, Jean François Romieu fut investi doyen de la faculté, il y resta jusqu'à son décès en 1838.

Du Mège le célébrait en indiquant : « ''Il avait formé un nombre considérable d'élèves distingués; et cependant aucun des ministères sous lesquels il exerça ces importantes fonctions, avec des succès non contestés, ne songea à lui donner cette distinction honorifique que le grand Capitaine [Napoléon premier] institua pour récompenser tous les mérites, tous les services éclatants. Mais ne plaignons que ceux qui ne surent pas dignement reconnaître les longs travaux de notre confrère. La mémoire d'un vain titre s'efface; il n'en est pas ainsi des services éminents rendus à l'état et aux familles. Le bien opéré par un savant professeur ne meurt point; il est inscrit dans les annales de la science comme dans les cœurs de ceux qu'il a servis, qu'il a placés aussi haut, et quelquefois même plus haut que lui, dans l'estime publique''. » On connait ses collègues de la faculté, Le secrétaire était d'Aubuisson, professeur de Mathématiques tout comme Asiot professeur adjoint. Picot de Lapeyrouse étair professeur et son fils professeur adjoint  fils étaient en charge de d'Histoire Naturelle. On retrouvait Roger-Martin et Dispan déjà vus On connait de lui un portrait mis ici en copie peint en 1823 par L Bellisle, artiste peintre toulousain.

Romieu décédait le 18 aout 1838.

Le si peu académique Du Mège<sup>[[Utilisateur:PrFCOUDERC/Brouillon#cite%20note-7|7]]</sup> exprimait sa tristesse « ''Il fut mon professeur et toujours mon ami. Pourrai-je oublier avec quelle joie il croyait apercevoir pour moi, dans un service étranger, un avancement honorable et rapide? Pourrai-je effacer de mon souvenir le vif intérêt qu'il prit à ma conservation, au milieu des chances aventureuses que m'offrit quelquefois la Péninsule Hispanique?'' »

Quel fut son action à la tête de la faculté ? En fait aucun document ne permet de connaitre l'activité des professeurs. Faculté sans étudiants, ses personnels devaient enseigner dans d'autres facultés ou écoles. Il semble bien que si l'école de médecine formait des docteurs en médecine qui soutenaient leur doctorat à Montpellier la faculté des sciences sous Romieu n'eut aucun néo-docteur en sciences. Du moins aucun manuscrit dans ce sens n'a été conservé.

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