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Marie-Louise de Bourbon-Parme (1802-1857)
CHARQUIN : /* Biographie */
Marie-Louise de Bourbon, princesse de Parme, née à Barcelone le 20 octobre 1802 et décédée à Rome le 18 mars 1857 fut la seconde épouse du prince Maximilien de Saxe. Elle fut connue pour son excentricité.
=== Biographie ===
Deuxième enfant et seule fille du couple royal d'Etrurie (un pays créé ex-nihilo à partir des dépouilles du grand-duché de Toscane par le premier consul Français [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] pour s'allier le roi d'Espagne), la princesse est née à Barcelone où ses parents avait été conviés pour assister au mariage de leur frère et beau-frère, le [[Ferdinand VII d'Espagne|prince des Asturies]] avec leur cousine [[Marie-Antoinette de Bourbon-Siciles]]. L'accouchement fut particulièrement difficile et les médecins doutèrent que la mère et l'enfant puissent survivre.
Le monde dans lequel nait la princesse est bouleversé par les coup de boutoirs de la révolution Française qui remet en cause avec violence le système monarchique. D7s l'année suivante, son père [[Louis Ier d'Étrurie]] s'étient. Il n'était âgé que de 29 ans. Il laisse son trône à son fils, [[Charles II de Bourbon-Parme|Louis II]] âgé de 4 ans. La régence est confiée à son épouse, veuve à 21 ans. entre-temps, le premier consul Français s'est fait proclamer empereur et, désirant établir une nouvelle dynastie, désire distribuer les trônes européens à sa parentèle. En 1807, ses troupes annexent le royaume d'Etrurie, recréent le grand-duché de Toscane que Napoléon confie à l'une de ses sœurs.
La reine-régente quitte l'Italie avec ses deux enfants. Elle rejoint ses parents en Espagne. Ceux-ci sont destitués par l'empereur des Français qui les maintient en résidence surveillée. La reine-douairière d'Etrurie et ses enfants sont confinés à Fontainebleau puis à Compiègne, enfin à Nice. Femme de caractère, la reine douairière d'Etrurie tente de fuir en 1811 mais reprise, elle est condamnée avec ses jeunes enfants à la résidence surveillée dans un couvent de dominicaines de Rome dont une de ses tentes est prieure. Elle y sera maintenue d'octobre 1811 à janvier 1814.
La chute de l'empire Français ne redonne pas le duché de Parme, Plaisance et Guastalla à ses souverains légitimes. Le [[Congrès de Vienne]] confie les duchés à titre viager à l'impératrice des Français, Marie-Louise. L'ancienne république de Lucques est transformée en duché et donnée pendant ce temps à l'éphémère roi [[Louis II d'Étrurie]]. A la mort de l'ex-impératrice des Français, Parme retrouvera ses souverains légitimes et Lucques er adonné à la Toscane.
Le rétablissement des monarchies semblant consacrer l'échec de la révolution Française, les dynasties victimes ou collaboratrices de "l'usurpateur" , désirant effacer ce passé difficile, se rapprochent et pour tisser des liens organisent les mariages de leur rejeton. Dès 1816, la reine d'Espagne, en exil à Rome, souhaite marier son fils François de Paule à Marie-Louise de Parme. La régente Marie-Louise s'oppose de toutes ses forces aux projets de sa mère. Que l'infant François de Paule, âgé de 21 ans soit l'oncle de la princesse Marie-Louise qui en a 14 n'est pas à l'époque un scandale dans les familles royales dont les union sont d'ordre politique, le pape donnerait sans problème la dispense nécessaire aux familles royales. Mais l'infant passe pour être le fils de l'amant de la reine et non du roi.
En 1825, Marie-Louise, toujours célibataire à 23 ans, épouse son oncle par alliance [[Maximilien de Saxe (1759-1838)]]. Âgé de 66 ans, le prince et veuf de la princesse aroline de Parme, tante de sa seconde épouse. En 1830, il renonce à ses droits au trône au profit de son fils qui deviendra en 1836 le roi [[Frédéric-Auguste II de Saxe]]. Il meurt en 1838.
Marie-Louise, veuve à 36 ans, se retire à Vienne où elle se fera remarquer par ses excentricités. Elle contracte ensuite deux unions morganatiques : en 1849 avec le comte Francesco Rossi (qui s'éteint en 1854) puis en 1855 avec le comte Giovanni Vimercati. La princesse meurt en 1857 à l'âge de 55 ans . Son troisième mari la suivra dans la tombe en 1861.
Catégorie : Naissance en 1802
Catégorie : Décès en 1857
=== Biographie ===
Deuxième enfant et seule fille du couple royal d'Etrurie (un pays créé ex-nihilo à partir des dépouilles du grand-duché de Toscane par le premier consul Français [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] pour s'allier le roi d'Espagne), la princesse est née à Barcelone où ses parents avait été conviés pour assister au mariage de leur frère et beau-frère, le [[Ferdinand VII d'Espagne|prince des Asturies]] avec leur cousine [[Marie-Antoinette de Bourbon-Siciles]]. L'accouchement fut particulièrement difficile et les médecins doutèrent que la mère et l'enfant puissent survivre.
Le monde dans lequel nait la princesse est bouleversé par les coup de boutoirs de la révolution Française qui remet en cause avec violence le système monarchique. D7s l'année suivante, son père [[Louis Ier d'Étrurie]] s'étient. Il n'était âgé que de 29 ans. Il laisse son trône à son fils, [[Charles II de Bourbon-Parme|Louis II]] âgé de 4 ans. La régence est confiée à son épouse, veuve à 21 ans. entre-temps, le premier consul Français s'est fait proclamer empereur et, désirant établir une nouvelle dynastie, désire distribuer les trônes européens à sa parentèle. En 1807, ses troupes annexent le royaume d'Etrurie, recréent le grand-duché de Toscane que Napoléon confie à l'une de ses sœurs.
La reine-régente quitte l'Italie avec ses deux enfants. Elle rejoint ses parents en Espagne. Ceux-ci sont destitués par l'empereur des Français qui les maintient en résidence surveillée. La reine-douairière d'Etrurie et ses enfants sont confinés à Fontainebleau puis à Compiègne, enfin à Nice. Femme de caractère, la reine douairière d'Etrurie tente de fuir en 1811 mais reprise, elle est condamnée avec ses jeunes enfants à la résidence surveillée dans un couvent de dominicaines de Rome dont une de ses tentes est prieure. Elle y sera maintenue d'octobre 1811 à janvier 1814.
La chute de l'empire Français ne redonne pas le duché de Parme, Plaisance et Guastalla à ses souverains légitimes. Le [[Congrès de Vienne]] confie les duchés à titre viager à l'impératrice des Français, Marie-Louise. L'ancienne république de Lucques est transformée en duché et donnée pendant ce temps à l'éphémère roi [[Louis II d'Étrurie]]. A la mort de l'ex-impératrice des Français, Parme retrouvera ses souverains légitimes et Lucques er adonné à la Toscane.
Le rétablissement des monarchies semblant consacrer l'échec de la révolution Française, les dynasties victimes ou collaboratrices de "l'usurpateur" , désirant effacer ce passé difficile, se rapprochent et pour tisser des liens organisent les mariages de leur rejeton. Dès 1816, la reine d'Espagne, en exil à Rome, souhaite marier son fils François de Paule à Marie-Louise de Parme. La régente Marie-Louise s'oppose de toutes ses forces aux projets de sa mère. Que l'infant François de Paule, âgé de 21 ans soit l'oncle de la princesse Marie-Louise qui en a 14 n'est pas à l'époque un scandale dans les familles royales dont les union sont d'ordre politique, le pape donnerait sans problème la dispense nécessaire aux familles royales. Mais l'infant passe pour être le fils de l'amant de la reine et non du roi.
En 1825, Marie-Louise, toujours célibataire à 23 ans, épouse son oncle par alliance [[Maximilien de Saxe (1759-1838)]]. Âgé de 66 ans, le prince et veuf de la princesse aroline de Parme, tante de sa seconde épouse. En 1830, il renonce à ses droits au trône au profit de son fils qui deviendra en 1836 le roi [[Frédéric-Auguste II de Saxe]]. Il meurt en 1838.
Marie-Louise, veuve à 36 ans, se retire à Vienne où elle se fera remarquer par ses excentricités. Elle contracte ensuite deux unions morganatiques : en 1849 avec le comte Francesco Rossi (qui s'éteint en 1854) puis en 1855 avec le comte Giovanni Vimercati. La princesse meurt en 1857 à l'âge de 55 ans . Son troisième mari la suivra dans la tombe en 1861.
Catégorie : Naissance en 1802
Catégorie : Décès en 1857
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