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Guillaume Renault
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Guillaume Renault, ''aussi Guillaume Renaud''<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>, né au début du XVème siècle en Auvergne et mort en 1450 à la [[bataille de Formigny]], est un militaire français qui s'est illustré au cours de la [[Guerre de Cent Ans]] et notamment pendant la [[bataille de Jargeau]].
== Biographie ==
Fils cadet d'une famille auvergnate<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>, Guillaume Renault choisit de quitter la ferme familiale en 1429 quand il entend parler des exploits de [[Jeanne d'Arc]] qui vient de libérer la ville d'[[Siège d'Orléans (1428-1429)|Orléans]]<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>. Il rejoint alors les armées françaises fortes de 3000 combattants menés par [[Jeanne d'Arc]] et [[Jean II d'Alençon (Valois)|Jean II d'Alençon]] devant la bourgade de [[Jargeau]], alors tenue par [[William de la Pole]] et environ 5000 soldats anglais qui attendent les renforts du [[Jean de Lancastre|Duc de Bedford]].
Le lendemain de son arrivée, le 12 juin, Jeanne d'Arc ordonne l'attaque et s'élance à la tête de ses troupes pour prendre d'assaut le rempart de Jargeau mais une pierre vient la frapper à la tête alors qu'elle se trouve dans le fossé, au pied du mur de la ville. Fou de rage en voyant la Pucelle blessée, Guillaume Renault parvient à prendre pied sur le rempart. Au milieu de la mêlée, Guillaume Renault aperçoit alors un groupe d'anglais qui tentent de quitter la ville et il se lance à leur poursuite. Parmi les fuyards se trouve le [[William de la Pole|Comte de Suffolk]] qui vient de voir périr son frère, Alexandre. Guillaume parvient à le rattraper au niveau d'un pont<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref> et lui ordonne de se rendre en le menaçant de son épée. A bout de force, le comte de Suffolk n'oppose pas de résistance mais, impressionné par le courage de ce jeune homme, il lui demande : "''Es-tu gentilhomme ?''" et Guillaume lui dit que oui<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>. Le comte lui demande alors "''Es-tu chevalier ?''" et Guillaume répond "''Non, mais je suis digne de l'être car le comte de Suffolk a fui devant moi''"<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>.
Le comte de Suffolk, refusant d'être fait prisonnier par un simple gentilhomme<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>, tire alors son épée et ordonne à Guillaume Renault de s'agenouiller. D'abord hésitant, Guillaume finit par s'exécuter et le comte lui donne alors trois coups du plat de son épée sur l'épaule en prononçant ces mots : "''Au nom de Dieu et de Saint Georges, je te fais chevalier''<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>."
Une fois adoubé<ref></ref>, Guillaume Renault mène le comte à ses chefs. Cette capture lui vaudra d'être grassement récompensé par le [[Charles VII (roi de France)|Dauphin Charles]].
Devenu chevalier et rendu riche par ses exploits, Guillaume Renault décide de partir pour retrouver sa famille. Après s'être installé à [[Orléans]], il se marie et fonde une famille nombreuse qu'il doit rapidement quitter pour repartir en guerre et participer à la reconquête de la Normandie aux côtés de [[Charles Ier de Bourbon|Charles de Bourbon]] et d'[[Arthur III de Bretagne|Arthur de Richemont.]]
Il prend part le 15 avril 1450 à la [[bataille de Formigny]] au cours de laquelle il est tué alors qu'il tentait de dégager l'artillerie française commandée par [[Louis Giribaut]] et prise d'assaut par les hallebardiers anglais<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>.
La légende raconte que, dans son dernier soupir, Guillaume Renault s'est écrié : "''Suffolk a fui devant moi !''". Cette réplique qui lui avait permis d'être adoubé par [[William de la Pole]] a marqué l'histoire et, par la suite, est devenue la devise de sa famille.
<references group="Références" />
=== Références ===
== Biographie ==
Fils cadet d'une famille auvergnate<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>, Guillaume Renault choisit de quitter la ferme familiale en 1429 quand il entend parler des exploits de [[Jeanne d'Arc]] qui vient de libérer la ville d'[[Siège d'Orléans (1428-1429)|Orléans]]<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>. Il rejoint alors les armées françaises fortes de 3000 combattants menés par [[Jeanne d'Arc]] et [[Jean II d'Alençon (Valois)|Jean II d'Alençon]] devant la bourgade de [[Jargeau]], alors tenue par [[William de la Pole]] et environ 5000 soldats anglais qui attendent les renforts du [[Jean de Lancastre|Duc de Bedford]].
Le lendemain de son arrivée, le 12 juin, Jeanne d'Arc ordonne l'attaque et s'élance à la tête de ses troupes pour prendre d'assaut le rempart de Jargeau mais une pierre vient la frapper à la tête alors qu'elle se trouve dans le fossé, au pied du mur de la ville. Fou de rage en voyant la Pucelle blessée, Guillaume Renault parvient à prendre pied sur le rempart. Au milieu de la mêlée, Guillaume Renault aperçoit alors un groupe d'anglais qui tentent de quitter la ville et il se lance à leur poursuite. Parmi les fuyards se trouve le [[William de la Pole|Comte de Suffolk]] qui vient de voir périr son frère, Alexandre. Guillaume parvient à le rattraper au niveau d'un pont<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref> et lui ordonne de se rendre en le menaçant de son épée. A bout de force, le comte de Suffolk n'oppose pas de résistance mais, impressionné par le courage de ce jeune homme, il lui demande : "''Es-tu gentilhomme ?''" et Guillaume lui dit que oui<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>. Le comte lui demande alors "''Es-tu chevalier ?''" et Guillaume répond "''Non, mais je suis digne de l'être car le comte de Suffolk a fui devant moi''"<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>.
Le comte de Suffolk, refusant d'être fait prisonnier par un simple gentilhomme<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>, tire alors son épée et ordonne à Guillaume Renault de s'agenouiller. D'abord hésitant, Guillaume finit par s'exécuter et le comte lui donne alors trois coups du plat de son épée sur l'épaule en prononçant ces mots : "''Au nom de Dieu et de Saint Georges, je te fais chevalier''<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>."
Une fois adoubé<ref></ref>, Guillaume Renault mène le comte à ses chefs. Cette capture lui vaudra d'être grassement récompensé par le [[Charles VII (roi de France)|Dauphin Charles]].
Devenu chevalier et rendu riche par ses exploits, Guillaume Renault décide de partir pour retrouver sa famille. Après s'être installé à [[Orléans]], il se marie et fonde une famille nombreuse qu'il doit rapidement quitter pour repartir en guerre et participer à la reconquête de la Normandie aux côtés de [[Charles Ier de Bourbon|Charles de Bourbon]] et d'[[Arthur III de Bretagne|Arthur de Richemont.]]
Il prend part le 15 avril 1450 à la [[bataille de Formigny]] au cours de laquelle il est tué alors qu'il tentait de dégager l'artillerie française commandée par [[Louis Giribaut]] et prise d'assaut par les hallebardiers anglais<ref>Liquid error: wrong number of arguments (given 1, expected 2)</ref>.
La légende raconte que, dans son dernier soupir, Guillaume Renault s'est écrié : "''Suffolk a fui devant moi !''". Cette réplique qui lui avait permis d'être adoubé par [[William de la Pole]] a marqué l'histoire et, par la suite, est devenue la devise de sa famille.
<references group="Références" />
=== Références ===
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